Les Raptors en ont surpris plus d’un en confiant les rênes de leur équipe à Darko Rajakovic, un « rookie » comme « head coach », étranger de surcroit. L’ancien assistant des Grizzlies n’est que le 2e entraîneur étranger à diriger une équipe NBA, après son compatriote Igor Kokoskov, auteur d’un passage éclair aux Suns. Mais Rajakovic n’est pas un « jeunot », et il n’a surtout brûlé aucune étape pour en arriver là.
« Depuis le début de ma carrière d’entraîneur, j’ai toujours été très ambitieux, mais en même temps je savais qu’une carrière d’entraîneur n’est pas une course de 100 mètres, mais un long marathon. Je n’ai couru que la moitié d’un marathon, j’ai encore un long chemin à parcourir » estime le Serbe. « J’en suis actuellement à ma 27e année d’activité d’entraîneur et j’espère que je resterai dans ce domaine le plus longtemps possible. J’aime ça et c’est agréable. »
Depuis 2012 aux Etats-Unis
Sur ses 27 ans de coaching, Rajakovic en a effectué près de la moitié aux Etats-Unis, puisqu’il est arrivé en 2012, d’abord comme assistant à Tulsa, avant de rejoindre les Suns, le Thunder et dernièrement les Grizzlies.
De nombreuses expériences qui lui ont permis de se faire un nom comme formateur, et il y a 11 ans, il n’aurait jamais pensé arriver à ce stade. « Je ne pouvais pas l’imaginer, parce qu’à l’époque il n’y avait pas de tels exemples. Cela ne semblait pas possible, mais les choses ont changé au fil des ans. Le basket-ball est devenu un sport mondial ».