Les conseils de Shane Larkin à Vasilije Micic pour réussir en NBA

La question se pose déjà et il faudra attendre quelques mois avant d’avoir une réponse : Vasilije Micic peut-il vraiment réussir en NBA ? Pour son désormais ex-coéquipier à Istanbul, Shane Larkin, c’est possible s’il ne renie pas son style et son jeu.

Le meneur de jeu est passé par la NBA, pendant quatre saisons et 256 matches joués entre 2013 et 2018, et lui a conseillé de débarquer aux États-Unis avec la même ambition que celle qu’il affichait en Europe.

« Il m’a demandé comment il devrait jouer en NBA, quel devrait être son état d’esprit, et je lui ai dit de venir avec le même que celui qu’il avait à l’Efes », explique Shane Larkin pour Basket News. « Il faut venir avec l’idée d’être agressif dès qu’on touche la balle. Ne jamais prendre une possession à la légère. Offensivement, il devra être lui-même. Et défensivement, faire ce qu’on lui demande. »

L’ancien de Brooklyn ou Boston sait que Vasilije Micic, à Oklahoma City, ne sera sans doute pas le joueur dominant ou la star qu’il fut en Turquie.

Pour autant, il doit imposer ses qualités et ne pas se mettre en retrait comme lui l’a fait auparavant.

« Tous ceux qui ont été dans cette situation savent qu’il aura un rôle différent en NBA, mais cela ne doit pas changer le joueur qu’il est », poursuit-il. « Mon plus gros regret en arrivant en NBA, ce fut de me dire que j’allais jouer avec Vince Carter, Shawn Marion, Dirk Nowitzki, donc que je devais leur laisser la balle. Ils étaient des All-Stars, des superstars, qui évoluaient dans la ligue depuis 12, 15 ou 20 ans, et moi, je n’étais qu’un rookie. Par conséquent, je n’ai pas profité de cette opportunité. Je ne veux pas qu’il vive cela. »

Shane Larkin espère donc voir en NBA le Vasilije Micic fort attaquant, expert du pick-and-roll et joueur décisif qu’il a connu en Euroleague, et non pas une pâle copie, timide à côté de ses coéquipiers américains…

« Je ne veux pas qu’il aille en NBA et qu’il ne soit pas lui-même. Qu’il ne se transforme pas en passeur avant tout, qui n’est pas agressif et ne prend pas ses shoots à 3-pts. S’il n’est pas lui-même, à la fin de son aventure, il aura des regrets. Mon conseil, c’est : sois toi-même. Au pire, que peut-il t’arriver ? Tu reviendras en Europe et tu seras le joueur le mieux payé dans l’équipe que tu voudras. »