Mardi, nous évoquions la mauvaise passe d’Andre Iguodala, expliquant que les Sixers avaient toutes les raisons d’être optimistes puisqu’ils tenaient tête aux Pistons avec un Iguodala à 20% de ses capacités.
Dans le Game 5, Iguodala s’est effectivement réveillé (21 pts, 6 rbds, 5 pds). Seulement, il n’a pas été le seul. En face, l’autre endormi de la série, Chauncey Billups, est soudainement sorti de sa léthargie. Après quatre matchs à 13 pts, 28% aux tirs et 5 pds, le meneur des Pistons a sorti le grand jeu. 21 pts, 12 pds, 50% aux tirs et à 3 pts, mais aussi une grosse défense sur Andre Miller (5/17 aux tirs), et voilà comment Detroit retrouve de sa superbe avec un succès probant (98-81).
« Nous savons que le Game 6 était le match le plus important de la série puisque l’une des deux équipes seraient dos au mur. Nous ne voulions pas être dans cette position et c’est pour cela que nous voulions absolument remporter le Game 5 » explique Billups.
La défense est le maître-mot de la rencontre avec des Pistons royaux au contre avec 12 blocks. Ce diable de Rasheed Wallace (19 pts, 6 rbds, 3/4 à 3 pts) montre la voie avec 6 contres (après ses 7 contres du Game 1), épaulé dans cet exercice par le précieux Jason Maxiell (11 rbds, 3 cts) et l’inusable Antonio McDyess (2 cts), remplaçant en raison de son nez cassé.
« Je sais que personne ne me croit mais on reviendra ici » lâche Mo Cheeks à la fin du match, sûr que sa formation s’imposera dans le Game 6.
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