La NBA et le syndicat des joueurs ont finalisé le prochain accord collectif, qui démarrera la saison prochaine.
Cet accord prévoit notamment la mise en place du tournoi de mi-saison, un minimum de 65 matchs pour être éligible aux trophées individuels, des nouvelles limitations pour les équipes qui dépensent le plus d’argent en terme de masse salariale, une hausse à 140% des prolongations de contrat ainsi que des possibilités accrues au niveau des échanges et de la « free agency » pour les équipes qui ne sont pas concernées par la « luxury tax ».
Autre détail financier important révélé par The Athletic : la NBA et le syndicat des joueurs sont tombés d’accord sur une hausse du « salary cap » limité à 10% chaque saison lors de la prochaine convention collective.
Sources: The NBA and NBPA have locked in salary cap smoothing of up to 10 percent increase through this new CBA, avoiding the cap spike that came with previous TV deal that shook up free agency. The league will sign a new media rights deal that starts in 2025. https://t.co/gDlWNIi0UA
— Shams Charania (@ShamsCharania) April 2, 2023
Pourquoi est-ce important ? Parce que la NBA va négocier son prochain accord de diffusion avec les chaînes nationales en 2025, et celui-ci pourrait battre de nouveaux records. Si c’est le cas, les masses salariales vont à nouveau gonfler, mais la ligue veut éviter la situation de 2016, quand la hausse avait été de 32% d’un coup…
À l’été 2016, les franchises NBA avaient ainsi eu un surplus d’argent, ce qui avait notamment permis aux Warriors de signer Kevin Durant. Ça avait aussi généré pas mal de contrats devenus rapidement problématiques, comme ceux de Chandler Parsons, Luol Deng, Miles Plumlee, Timofey Mozgov, Evan Turner, Ryan Anderson ou Allen Crabbe.
À l’époque, la NBA avait déjà tenté de lisser la hausse du « salary cap » mais les joueurs avaient rejeté l’idée.