Les Lakers grillent bêtement une cartouche

Anthony Davis forfait par prudence, car toujours privé de « back-to-back », les Lakers pouvaient se rassurer en se disant que le match manqué par l’intérieur n’était que contre les Rockets, une des pires équipes de la ligue.

Los Angeles pouvait sans doute s’imposer dans le Texas sans Anthony Davis, ni LeBron James. Mais dès le début de rencontre, les Rockets ont montré que les choses ne seraient pas si faciles.

« On en a parlé et je le dis avant les matches, après les matches, les jours de repos : énergie, effort et urgence », explique Darvin Ham à ESPN. « En arrivant sur le parquet, tout cela était inexistant. »

La défense de Los Angeles a souffert pour priver les Rockets de l’accès au panier. Houston s’est régalé dans la raquette des Californiens, en inscrivant 78 points. « C’est la conséquence de notre niveau en défense sur le porteur de balle », remarque le coach. « Protéger notre panier est une priorité. L’équipe de Houston domine dans la raquette et on en avait parlé avant la rencontre. »

« Quand LeBron joue, on n’est pas la même équipe en attaque. Quand Davis joue, on est une autre équipe offensivement »

Pourtant, les Lakers ont eu une opportunité de repartir avec la victoire, en début de dernier quart-temps. Il n’y avait alors que quatre points de retard. Puis, les Rockets ont passé un 9-0 en 90 secondes.

« On doit jouer chaque match comme si c’était le dernier », réclame Jarred Vanderbilt. « On manque de temps. Il nous reste, quoi, douze matches ? On n’a plus de jokers. On n’en a jamais eu d’ailleurs. On a besoin de ces matches. »

D’Angelo Russell, lui, a tout de même voulu rappeler que les Lakers étaient privés de leurs deux meilleurs joueurs pour ce déplacement.

« Je ne vais pas dire le contraire du coach, il voit bien les choses et je suis d’accord avec lui », commence le meneur. « Mais quand LeBron joue, on n’est pas la même équipe en attaque. Quand Davis joue, on est une autre équipe offensivement. Je compare ça avec l’époque de Kobe Bryant. Il était en fin de carrière et il ne s’entraînait pas beaucoup. Nous, on faisait des entraînements, on préparait des choses. Quand il était là, tout ce qu’on avait fait auparavant tombait à l’eau. On devait s’ajuster. C’est un peu pareil là. »