D’un côté, des Pelicans en grande difficulté et qui restaient sur dix défaites d’affilée. De l’autre, des Lakers capables du meilleur comme du pire et où l’on ne parle que du futur record de LeBron James. À l’arrivée, une fin de série car ce sont les coéquipiers de Brandon Ingram (35 points) qui repartent avec la victoire (131-126), à l’issue d’un match particulièrement offensif.
Épaulé par « King James » (27 points, 9 rebonds, 6 passes), Anthony Davis (34 points, 14 rebonds) s’est également mis en évidence contre son ancienne équipe, mais il n’a pas pu empêcher la défaite des « Purple & Gold », pourtant devant une bonne partie de la rencontre.
CE QU’IL FAUT RETENIR
— Plus que 36 pour LeBron James. Au vu de sa moyenne de points (30.0), le « King » va peut-être devoir encore patienter deux matchs avant de battre le record au scoring de Kareem Abdul-Jabbar. Sauf catastrophe, du genre blessure ou mauvaise perf’, il devrait en tout cas le faire tomber à Los Angeles, contre OKC mardi soir ou contre Milwaukee jeudi soir. Pas spécialement dans un grand soir à New Orleans, notamment à 3-points (1/7), l’ailier des Lakers a pourtant fait ses stats malgré une entame délicate, en étant un solide lieutenant d’Anthony Davis. Il a aussi dû apprécier le soutien du public adverse, à chacun de ses paniers.
— Fin de série pour New Orleans. Pour la première fois depuis le 13 janvier dernier, les Pelicans ont gagné un match. Depuis, cela donnait dix défaites consécutives pour eux, encore privés de Zion Williamson, mais qui ont pu compter sur un super Brandon Ingram, entouré de CJ McCollum (23 points, 7 passes), Trey Murphy III (21 points), Jonas Valanciunas (18 points, 14 rebonds, 5 passes) ou Jose Alvarado (18 points), pour valider leur comeback au forceps. En se montrant surtout plus appliqués et efficaces dans les moments-clés, grâce au duo Ingram/McCollum, mais aussi à Murphy III.
— Revers fâcheux pour Los Angeles. Sans défense durant toute la soirée, les Lakers ont lâché un match capital dans la course au Top 10, contre un adversaire direct, alors qu’ils ont pourtant fait la course en tête pendant trois quart-temps, avec au mieux une avance de +12 au milieu du troisième… Reste qu’une telle apathie défensive, même en fin de road-trip, n’est pas acceptable et se paie généralement cash en NBA. Brandon Ingram n’en demandait pas autant, au même titre que CJ McCollum ou Trey Murphy III par séquences. À quand le fameux sentiment d’urgence côté californien, pour ne pas voir une nouvelle saison s’échapper ?
TOPS/FLOPS
✅ Brandon Ingram. Affronter les Lakers est toujours particulier pour « BI », drafté par la franchise californienne en 2016. Comme un symbole, c’est donc face à son « ex » qu’il a signé sa meilleure sortie de la saison. Intenable quand il posait ses appuis à mi-distance ou quand il déployait ses longs bras pour attaquer le cercle, l’ailier des Pelicans a fait vivre un enfer à ses défenseurs à partir du deuxième quart-temps, pour relancer son équipe. Dans le money time, il a aussi cartonné, comme sur ce layup à 122-120 ou sur ce midrange à 129-123. Et dire qu’il avait dû sortir après deux petites minutes de jeu, à cause de ses fautes…
✅ Anthony Davis. Pour lui aussi, ce match revêtait une importance particulière. De retour en Louisiane, où il a passé sept saisons, « AD » ne s’est pas privé de rappeler à son ancien public qu’il était incontrôlable à l’intérieur quand son corps l’épargne. Moteur des Lakers durant les trois premiers quart-temps, alternant domination dans la peinture, absorption des coups de sifflet et sanction à 3-points, il s’est tout de même avéré trop discret dans le quatrième. Une grosse performance qui se termine ainsi sur une mauvaise note, d’autant que Los Angeles a finalement perdu cette rencontre.
⛔ Les défenses. Les amateurs de défense avaient mal choisi leur match, car il n’y en a presque pas eu de la soirée, pour ne pas dire jamais. Pas pour rien que l’on a d’ailleurs vu deux quart-temps au-dessus des 40 points, une équipe à 52% de réussite au tir et l’autre à 30 passes décisives, ou un cumul de 257 points. À l’arrivée, c’est le collectif qui a le « mieux » défendu qui semble avoir gagné, car la prestation défensive des Lakers était à la limite de l’affligeant et n’allait surtout pas en s’arrangeant avec le temps, tandis que les Pelicans ont progressivement serré la vis de ce côté du parquet.
LA SUITE
New Orleans (27-27) : « back-to-back » contre Sacramento, dans la nuit de dimanche à lundi (01h00).
Los Angeles (25-29) : réception d’Oklahoma City, dans la nuit de mardi à mercredi (04h30).
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.