Marcus Smart et Jaylen Brown, une complicité évidente

Tous les feux sont au vert à Boston. Loin du début de saison chaotique de l’an dernier, et malgré l’affaire Udoka, la franchise du Massachusetts n’a pas tremblé pour conserver sa place de leader à l’Est cette nuit malgré l’absence de Jayson Tatum. L’ailier est parti sur des bases exceptionnelles, à plus de 30 points, près de 8 rebonds et 5 passes décisives par match et attire logiquement les louanges du monde de la NBA.

La rencontre de cette nuit a pourtant permis de mettre en lumière la forme étincelante de deux autres éléments essentiels du dispositif des C’S : Marcus Smart et Jaylen Brown.

Une connexion efficace

Avec ses 7.1 passes décisives par match, Marcus Smart est le principal pourvoyeur de caviar pour les « Jay’s ». La connexion Smart-Brown est l’une des plus recherchées de la ligue avec 43 passes décisives du meneur pour son coéquipier. Seuls les tandems Haliburton-Hield à Indiana (54) et Green-Curry à Golden State (47) font mieux. La ligne Smart-Tatum figure également dans le Top 10 avec 39 passes décisives.

« Ça a toujours été comme ça. J’imagine que c’est davantage mis en évidence maintenant que je commence au poste de meneur de jeu. Mais nous avons toujours eu cette connexion », a assuré Marcus Smart. « JB est l’un des joueurs les plus athlétiques de la ligue, surtout lorsqu’il remonte le terrain. Quelle que soit la direction qu’il prend, c’est l’un des gars les plus rapides. Donc quand il se projette et qu’il court, les gens ont du mal à le suivre et c’est comme ça qu’on obtient des paniers faciles, non seulement pour lui, mais aussi pour notre équipe ».

De son côté, Jaylen Brown excelle lui aussi dans « l’ombre » de Jayson Tatum, avec sa meilleure moyenne en carrière au scoring, à plus de 26 points par match et son meilleur pourcentage au tir en plus de 19 tentatives par match (50.7%). L’absence de JT cette nuit lui a permis de réaliser son meilleur match de la saison, à 36 points.

Fini l’époque des conflits

La cohésion entre les trois éléments majeurs de Boston est optimale. Loin des déclarations de début de saison dernière, lorsque Marcus Smart avait allumé ses deux acolytes, leur reprochant de ne pas faire de passes.

Jaylen Brown assure que les querelles internes ont été parfois bien plus aiguisées entre les deux plus anciens membres du vestiaire de Boston, mais nécessaires pour permettre d’avancer dans la bonne direction.

« C’est mon frère. Nous avons connu des hauts et des bas, nous avons connu des bagarres et des prises de tête, toutes sortes de choses. Vous ne voudriez même pas connaître les détails, je vous le promets. Mais au bout du compte, c’est mon frère et j’apprécie qu’il essaie de tirer le meilleur de moi-même », a rappelé JB. « Il fait partie de ceux qui me font toujours savoir que je suis l’un des meilleurs joueurs de la ligue et que je ne dois laisser personne l’oublier. Je l’apprécie d’être un super coéquipier, un très grand soutien ».