Ils ont tout essayé. Serge Ibaka, Nick Collison, Thabo Sefolosha et James Harden se sont relayés pour défendre en un-contre-un, faire des prises à deux ou en aide sur Dirk Nowitzki mais rien n’y fit, l’intérieur était juste inarrêtable ce soir.
Provoquant une pluie de fautes, inscrivant un torrent de lancers (24 sur 24, record absolu en playoffs !), libérant puis servant ses shooteurs au bon moment, Dirk Nowitzki a régné. Et même les 40 points de Kevin Durant n’auront servi à rien.
Les Mavericks ont en tout cas posé leur empreinte sur cette série avec cette première victoire (121-112) et Scott Brooks peut s’interroger : comment défendre sur Dirk Nowitzki ? Aujourd’hui, c’était simplement impossible.
Un duel Dirk Nowitzki/Kevin Durant d’entrée de jeu
[pub_300_video] D’entrée de jeu, on comprit que le Thunder allait se retrouver face à un problème insoluble. Serge Ibaka tentait bien de faire ce qu’il pouvait mais Dirk Nowitzki avait trop d’espace pour shooter. Et lorsque l’intérieur d’Oklahoma City tentait de se rapprocher, il se faisait rapidement déborder. Absolument parfait, l’Allemand inscrivait 10 points dans les 4 premières minutes, mais Kevin Durant répondait.
On s’en doutait : l’ailier du Thunder aura plus d’espace dans cette série. Et il en profitait. Derrière, ses coéquipiers serraient la défense et accéléraient le jeu. Dallas, bien gêné à l’extérieur, se faisait alors distancer. Pas pour longtemps.
Car Dirk Nowitzki revenait, affublé de son armée de shooteurs. Serge Ibaka puis Nick Collison se cassait les dents sur les feintes et autres mouvements au poste de l’Allemand. Et puis, lorsqu’il était pris, il ressortait la balle à 3 points.
Le mouvement du ballon des Mavs est une merveille
Comme face aux Lakers, le mouvement du ballon de Dallas rendait fou la défense du Thunder. Des coupes dans la raquette avant de ressortir le ballon à 3 points, des changements de côté, de la patience. Une merveille à voir. Simplement.
La zone des Mavericks ne gênait pas vraiment Kevin Durant qui se retrouvait souvent avec des duels favorables mais on a compris pourquoi elle était si efficace contre le Thunder : elle rend la tâche très compliquée à Russell Westbrook. Le meneur aime avant tout se rapprocher du cercle et ça lui est quasiment impossible face au nombre d’éléments qui se retrouvent sur sa route.
James Harden à la création ? Le Thunder recolle
Dirk Nowitzki continuait de provoquer les fautes, et d’inscrire ses lancers. En face, on utilisait James Harden à la création pour déclencher quelque chose. Ça marchait puisque le Thunder recollait à 10 points à l’entame du dernier quart.Mais c’est cette fois J.J. Barea qui mettait Oklahoma City à l’amende, en particulier Nate Robinson. Utilisé par Scott Brooks pour contrer la vitesse du Porto-Ricain, l’ancien Celtic était surtout pris sur toutes les feintes et faisait à peu près tous les mauvais choix possibles sur les picks-and-rolls. Relégué à près de 15 points, Oklahoma City recollait une nouvelle fois grâce aux efforts de Kevin Durant, bien aidé par un Serge Ibaka qu’on trouvait enfin dans la peinture.
Oklahoma City tout près, mais Nowitzki reste intraitable
Il n’y avait plus que 4 points d’écart à 3 minutes de la fin. Mais Dirk Nowitzki n’entendait pas perdre ce premier match si important. On le servait en isolation et l’intérieur abusait encore et encore son défenseur pour inscrire 24 lancers francs, soit le plus grande nombre de lancers inscrits en playoffs sans raté. Serge Ibaka et Nick Collison ne pouvaient tout simplement pas le contenir. Thabo Sefolosha et James Harden, envoyés à leur tour, n’avaient eux non plus aucune chance, d’autant que les arbitres laissaient très peu jouer. Et Jason Terry, parfaitement servi par Nowitzki, scella définitivement la victoire des siens.
Oklahoma City doit rapidement trouver un moyen de rendre Russell Westbrook efficace malgré la défense de zone. Sans ça, ils risquent bien de se faire dévorer tout cru par les Mavericks, surtout avec un Dirk Nowitzki à ce niveau.
Highlights
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.
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