Après l’orage, l’ambiance est au beau fixe chez les Celtics

Peut-être était-ce pour se rappeler au bon souvenir de l’Oklahoma où il a fait sa fac’, mais Marcus Smart a clairement été l’homme du furieux retour des Celtics face au Thunder lundi soir.

Largués à -15 en troisième quart, les Celtics ont effectivement pu compter sur leur meneur, l’ancien Cowboy d’Oklahoma State, auteur de 20 de ses 22 points en deuxième mi-temps, plus 8 passes et 5 rebonds.

Logiquement interviewé par la télé locale, Marcus Smart a été « victime » d’une sacrée série de félicitations de la part de ses coéquipiers qui sortaient un à un du terrain après le « hold up » à domicile de Boston. Ça a commencé par une petite tape amicale de Derrick White, puis une autre de Noah Vonleh, puis un cri bestial d’Al Horford, une main dans les cheveux de la part de Grant Williams et enfin carrément le saut sur le dos de Jaylen Brown.

« La saison passée à cette époque, on aurait perdu ce match », estime Marcus Smart sur NBC Sports. « C’est ça de progresser sur soi, de comprendre les choses et de reconnaître ses erreurs. C’est une super sensation. Il y a beaucoup de choses qui se sont passées en début de saison, beaucoup de controverses, d’attentes, d’obstacles… Mais on a continué à avancer, à se battre et à se faire confiance. »

https://twitter.com/NBCSCeltics/status/1592353694171172866

« C’était bien de faire face à cette adversité et de trouver les solutions »

Et ça donne donc une équipe finaliste, qui a conservé son jeune noyau dur de stars, qui pointe actuellement au sommet de la Ligue, sur une série de sept victoires de rang. Avec l’ambiance au beau fixe sous la houlette du nouveau coach, Joe Mazzulla, qui a fait oublier l’affaire Ime Udoka, suspendu pour un an.

« C’est ce dont on a discuté après le match : ce n’était pas joli joli mais OKC, même s’ils n’ont pas le meilleur bilan de la Ligue, ils ont une équipe talentueuse offensivement. Ils jouent avec beaucoup de rythme. Les gars connaissent leurs rôles et ils peuvent battre n’importe qui sur un match. C’était bien pour nous de faire face à cette adversité et de trouver les solutions », ajoute Jayson Tatum. « Tout le monde a contribué. D-White et Payton [Pritchard] ont apporté l’étincelle en sortie de banc en fin de troisième. Ça nous a vraiment porté à la victoire. Je suis fier de l’équipe, c’est une grosse victoire. »

Avec des titulaires frustrés par l’arbitrage, ce sont les remplaçants qui ont réussi à rallumer la flamme celte au retour des vestiaires. L’esprit de corps des C’s a fait le reste, et il faut souligner le coaching de Joe Mazzulla qui avait donc opté pour une formule avec trois arrières : Smart, White et Pritchard.

« Je crois simplement qu’on sait toujours ce que Payton va apporter lorsqu’on met sur le terrain. J’avais l’impression que nous avions besoin d’un coup de booster et il a fait un excellent travail des deux côtés du parquet pour nous le donner » justifie le coach des Celtics.« Je pense qu’ils ont ensuite perdu leur rythme offensif, et cela nous a donné de l’énergie lorsque D. White, Smart, Payton et tous les autres joueurs ont mis la pression sur le ballon. Ça nous a donné une étincelle, et dans le même temps, cela a mis de la pression sur leurs créateurs. »

De quoi rendre fier Blake Griffin qui regardait, avec un sourire en coin, son protégé, Payton Pritchard, interviewé après sa belle prestation. Et ce, après avoir longtemps squatté le banc de Boston en ce début de saison…

« Je déteste ce gars-là en fait », déclarera Payton Pritchard dans une ultime boutade, symbole de la saine ambiance qui règne dans le vestiaire celte, qui attend le retour de Robert Williams aux affaires.