En pleine galère, les Hornets cherchent des signaux d’espoir

Difficile de faire pire présaison du côté de la Caroline du Nord. Les Hornets ont pris quelques belles volées pour cinq défaites en cinq matchs à l’arrivée, le cas Miles Bridges traîne en longueur, LaMelo Ball a vu sa cheville tourner, et Gordon Hayward vient seulement de reprendre le jeu.

Au regard des quatre premières sorties de la formation de Steve Clifford, la défaite de cette nuit à Philadelphie (99-94) serait presque perçue comme positive, tant on pouvait attendre un nouveau « blowout » à l’occasion du retour au jeu de Joel Embiid.

Regarder le verre à moitié plein

C’est d’ailleurs à ça que le « nouveau » coach des Hornets essaie de s’accrocher, en trouvant des points positifs en attendant le premier match de saison régulière à San Antonio. Le premier d’entre eux réside dans le fait qu’il reste encore une semaine pour bosser.

« J’ai juste dit aux gars : ‘Le camp d’entraînement se termine quand nous monterons dans l’avion pour San Antonio’ », a-t-il lancé hier. « Mais nous avons fait de bons progrès au cours de ces quatre derniers jours. Ce soir, pendant 30 minutes, nous avons joué de loin le meilleur match que nous ayons fait. Et nous avons fait beaucoup de bonnes choses des deux côtés du terrain. Il y a donc des choses à construire, beaucoup de choses à apprendre ».

Même son de cloche pour Gordon Hayward, le leader sur qui beaucoup de responsabilités vont peser cette saison, et qui a bien conscience que son équipe n’est pas encore prête.

« On a encore beaucoup de choses à intégrer, même si j’ai trouvé qu’on avait mieux joué aujourd’hui. On a encore une semaine pour se préparer », a lâché l’ailier, auteur de 16 points en 24 minutes à Philly.

Monter en gamme sur le plan physique

Sur cette dernière semaine, Steve Clifford devrait appuyer sur la nécessité de monter en régime sur le plan physique, un point sur lequel Charlotte a été un peu plus solide mercredi, notamment en remportant la bataille au rebond. Globalement, il y avait de l’énergie dans la raquette comme le prouvent les huit contres en première mi-temps.

« Je l’ai dit aux gars, ils le savent, je le sais… L’une des grandes critiques à notre égard concerne le physique. Est-ce qu’on va faire le sale boulot ? Ce soir, je leur ai rappelé que nous étions plus que capables de le faire. Ils sont grands, forts en face, mais notre effort au rebond a été formidable. Nous avons joué avec notre dimension physique, avec beaucoup de gars qui ont participé », a mentionné le technicien des Hornets.

De son côté, Gordon Hayward a rappelé que ces combats se remportaient à l’envie, et que les joueurs doivent d’abord avoir la volonté de remporter chaque duel. Sur ce point, la rencontre de la nuit est en effet encourageante.

« Je pense que c’est en grande partie une question d’effort. Il s’agit simplement d’être au bon endroit, de faire son travail, pas nécessairement d’être physique. Vous ne pouvez pas être physique si vous n’êtes pas aux bons endroits et j’ai l’impression que nous nous sommes améliorés à cet égard au fil de la présaison. Ce soir, nous avons été physiques contre une équipe physique. Ils sont grands dans tous les domaines et nous avons fait du bon travail. »