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Will Hardy veut s’affranchir de l’histoire du Jazz

NBA – Le nouveau coach de Utah doit composer avec un effectif remanié mais aussi un passé récent plutôt glorieux.

Taylor Jenkins est sans doute un modèle pour de nombreux assistants. Méconnu lorsque les Grizzlies sont allés le chercher sur le banc des Bucks, il est parvenu dès sa première année à donner une identité à un groupe qu’on pensait en pleine reconstruction. Ime Udoka ou encore Becky Hammon en WNBA ont aussi démontré qu’un assistant ou une assistante pouvait immédiatement imposer sa patte et avoir du succès.

C’est tout le mal que l’on souhaite à Will Hardy, formé à l’école Popovich, et engagé par le Jazz pour gérer la reconstruction de l’équipe. Exit Rudy Gobert, Quin Snyder, Donovan Mitchell et Bojan Bogdanovic. L’équipe repart avec un effectif largement remanié, sans véritable pression de résultat, mais Will Hardy prévient qu’il n’est pas là pour apprendre à perdre.

« Est-ce que vous êtes en train de dire que nous allons perdre ? » demande-t-il à la presse. « Nous n’avons pas encore perdu… Je pense qu’il y a des moments où il faut accepter le changement et que les choses changent. On peut continuer de lire ses anciennes notes, mais le moment est peut-être venu de changer de cap et de passer à la suite. »

Pour motiver ses joueurs et les maintenir sous pression, il leur a donné un surnom « Team 49 » comme la 49e saison de l’histoire de la franchise. Une manière de les rendre uniques et soudés.

« C’est la seule chose qui m’importe : Team 49. Je me fous des équipes de 1 à 48, même si je les respecte. Je m’en fous de l’équipe 50. Team 49, c’est notre objectif. Ce sont les joueurs que nous avons, et c’est ce que nous sommes. »

« Tout ce qui nous intéresse c’est cette équipe »

Un discours qui passe auprès des joueurs, pour la plupart arrivés à travers des échanges. Ils doivent apprendre à jouer ensemble, avec un nouveau coach. Difficile en 15 jours de créer un collectif.

« Nous sommes arrivés avec le bon état d’esprit, très frais et prêts à travailler » témoigne Stanley Johnson. « Nous sommes arrivés au camp comme des éponges. Beaucoup d’équipes n’arrivent pas au camp comme des éponges, et j’ai fait partie de quelques équipes comme ça. Mais quand vous êtes aussi disponible et aussi ouvert au coaching, vous faites de grandes avancées, de grandes et longues avancées. »

Pour que tout le monde adhère, Will Hardy a choisi d’être très « cool » dans sa méthode. Il y a beaucoup de jeu libre et très peu d’interruptions à l’entraînement. Là encore, c’est peut-être un moyen de trancher avec le Jazz d’avant dont le jeu n’a jamais été le plus « flashy », ni le plus attirant.

« Il faut toujours qu’il y ait des histoires, des intrigues, des plans sur l’avenir, des souvenirs du passé et tout ça. Tout ça, c’est génial » reconnaît Will Hardy. « C’est ce qui renforce la base de votre public. Ça nous donne des expériences communes sur lesquelles on peut s’appuyer. Mais en ce qui concerne mon staff et moi, tout ce qui nous intéresse c’est cette équipe. »

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