Des Wizards à la recherche du bon tir à 3-points

La présaison sert à effectuer bon nombre d’ajustements, et l’utilisation du tir à 3-points en fait partie. Un registre dans lequel les Wizards n’ont pas vraiment brillé la saison dernière (34.2% d’adresse, 26e sur 30).

La réussite de loin fait donc partie des défis à relever pour la formation de Washington, et les deux premiers matchs de présaison l’ont confirmé puisque les joueurs de la capitale ont tourné à 6 sur 35 (17.1%) puis 8 sur 33 (24.2%) face aux Warriors. En attendant de voir la courbe s’inverser, Wes Unseld Jr. s’en remet donc à ce qu’il voit à l’entraînement. À l’écouter, il y a de quoi être optimiste.

« Si vous regardez uniquement les chiffres, ce n’est clairement pas bon. Mais aujourd’hui, nous avons joué presque un match complet dans un scrimmage impliquant toute l’équipe et nous avons exceptionnellement bien shooté ».

Monte Morris au cœur des enjeux

Au-delà du simple geste et de la répétition qui en découle pour s’améliorer, les Wizards vont bien sûr essayer de se procurer les meilleures situations de tirs possibles. Une responsabilité qui pèsera sur les épaules des créateurs comme l’a glissé Will Barton, parmi les nouveaux venus de l’effectif.

« Si nous générons de bons tirs à 3-points, je pense que nous en mettrons beaucoup. Mais si on ne fait que se placer et qu’on balance des tirs, de mauvais tirs à 3-points, ça ne nous servira à rien ».

C’est l’éternel histoire du bon et du mauvais tir à 3-points ! Son ancien coéquipier à Denver, Monte Morris, également nouveau venu aux Wizards, sera le principal créateur pour l’équipe, épaulé par Delon Wright au poste 1, un autre « nouveau ». Enthousiaste à l’idée de relever le défi, il dit aussi être encore en phase d’adaptation. À Washington, le jeu est complètement différent des Nuggets, où l’essentiel du jeu tourne autour de Nikola Jokic. Aux Wizards, Monte Morris doit davantage s’appuyer sur son « drive-and-kick » pour distribuer les passes.

« J’essaie de revenir dans ce mode de jeu que j’avais à l’université. Je m’en suis éloigné à Denver pendant cinq ans. Je mettais des gars en place après les temps-morts, mais la plupart du temps, c’était Nikola Jokic qui orchestrait l’attaque. Pour moi, c’est un nouveau chapitre de ma vie que j’attends avec impatience ».

L’absence de Bradley Beal, placé en quarantaine, ne va pas aider Washington à accélérer la cohésion entre les nouveaux et les cadres. Il restera deux matchs de présaison, à Charlotte ce soir puis face aux Knicks vendredi, en guise de derniers tests avant la reprise.