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Ces stars de la WNBA qui ne retourneront pas jouer en Russie

WNBA – Breanna Stewart et d’autres joueuses font ce choix en raison de la détention de Brittney Griner.

Brittney Griner, Breanna Stewart, Courtney Vandersloot et leurs coéquipières en train de célébrer une nouvelle Euroleague avec l’UMMC Ekaterinburg (2003, 2013, 2016, 2018, 2019, 2021). Cette image date d’avril 2021 paraît lointaine aujourd’hui. La première est en effet détenue sur le sol russe depuis février, et a été condamnée à neuf ans de prison après la découverte, dans ses bagages, d’huile de cannabis dans les cartouches de cigarette électronique.

Conséquence : on ne devrait pas revoir ses coéquipières, américaines, de sitôt en Russie. « Mon expérience en Russie a franchement été merveilleuse. Mais avec BG toujours détenue à tort là-bas, personne ne va y aller jusqu’à ce qu’elle soit à la maison. Aujourd’hui, certains veulent aller à l’étranger et s’il n’y a pas de grosse différence au niveau de l’argent, ils veulent être dans un meilleur endroit », considère Breanna Stewart, interrogée par AP.

Cette question salariale reste centrale pour ces joueuses WNBA souhaitant s’expatrier, une fois le championnat américain terminé, comme c’est le cas depuis le titre des Aces. Ces dernières décennies, la Russie a même été la destination préférée de ces joueuses en raison des salaires élevés qui peuvent dépasser le million de dollars et des ressources et commodités que les équipes leur offrent.

À titre de comparaison, Breanna Stewart était l’une des trois joueuses les mieux payées de WNBA la saison passée avec 228 000 dollars. Mais cette année, la MVP 2018 sera imitée dans son choix par d’anciennes partenaires de l’UMMC, Jonquel Jones et Courtney Vandersloot, qui ont également amassé des millions de dollars là-bas.

Direction Turquie, Italie, Hongrie…

Breanna Stewart jouera au Fenerbahçe en Turquie, où elle pourra toucher plusieurs centaines de milliers de dollars. Courtney Vandersloot évoluera, elle, en Hongrie pour la première fois depuis qu’elle y a obtenu la citoyenneté en 2016. Même si celle-ci garde la Russie dans un coin de tête.

« Le fait est que nous avons été si bien traitées par notre club et que nous avons noué des relations si fortes avec ces gens, que je ne fermerais jamais la porte à cela. Toute la situation avec BG fait qu’il est vraiment difficile pour quiconque de se dire qu’il est certain d’y retourner en ce moment », juge la All-Star du Chicago Sky. « Tout le monde va être un peu prudent vu la situation qui se présente », va dans le même sens la rookie de l’année en titre, Rhyne Howard, qui jouera en Italie cet hiver.

Leur position tranche avec la trentaine d’Américains qui, malgré les avertissements du Département d’État à l’ensemble de ses ressortissants de ne pas se rendre en Russie, envisageraient bien de s’expatrier en terres russes.

Concernant les représentantes de la WNBA, la grande patronne de la ligue Cathy Engelbert a déclaré lors des dernière finales que les meilleures joueuses pourraient gagner jusqu’à 700 000 dollars cette année entre le salaire de base, les accords de marketing et les primes de récompense. Une somme susceptible de faire en sorte qu’elles ne bougent pas durant l’intersaison.

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