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Malgré 40 points de Giannis Antetokounmpo, la Grèce chute en prolongation face à la Serbie

Qualifications Coupe du Monde 2023 – Au terme d’un match fantastique à Belgrade, les Serbes, sous l’impulsion d’un Nikola Jokic impérial dans les moments décisifs, s’offrent une victoire importante (100-94) pour maintenir en vie leurs espoirs de Coupe de monde l’an prochain.

 

Pour cette avant-dernière journée de qualifications pour la Coupe du Monde 2023 de la fenêtre internationale du mois d’août, et alors que l’Eurobasket arrive à la fin du mois et au cours duquel elles viseront une médaille, la Serbie et la Grèce se donnent rendez-vous, ce jeudi soir, dans la toujours très bouillante Stark Arena de Belgrade.

Un match qui réunit Giannis Antetokounmpo et Nikola Jokic d’un côté et de l’autre, les deux derniers MVP de la NBA qui compilent à eux deux les quatre derniers trophées, mais aussi une pelletée de grosses pointures du championnat Euroleague.

Une première mi-temps délicieuse pour les yeux

Après une entame de match difficile à regarder hier soir, entre la France et la République Tchèque, cette première mi-temps offre un tout autre spectacle, largement plus plaisant.

Sous les yeux de Novak Djokovic et de Zeljko Obradovic, le coach du Partizan, c’est le meilleur joueur du continent européen, Vasilije Micic, double MVP du Final Four en 2021 et 2022, qui frappe le premier en inscrivant 9 des 11 premiers points de la Serbie, qui débute fort. Mais en face, le « Greek Freak » Giannis Antetokounmpo et son frère Kostas ne trainent pas pour répondre près du cercle, à coups de dunks rageurs, épaulés par le scoreur Tyler Dorsey, futur joueur des Mavericks.

Dans l’ensemble, ce premier quart-temps offre un très haut niveau de jeu, et ce sont les Serbes, poussés par leur bruyant et authentique public, qui tiennent le score après dix minutes (31-25).

Portés par un bon momentum, construit tout au long du premier acte, les hommes de Svetislav Pesic signent d’ailleurs le premier break à l’entame du second quart-temps (37-28), sous l’impulsion d’une belle entrée de Ognjen Jaramaz, le meneur autrefois drafté par les Knicks. Mais encore une fois, les frères Antetokounmpo (Giannis et Thanasis ce coup-ci), cette fois aidés par un bon passage du meneur vétéran Kostas Sloukas, se chargent de calmer les ardeurs des Serbes en leur collant un 14-3 (40-42).

À quatre minutes de la mi-temps, le scénario catastrophe se produit pour les hôtes : Vasilije Micic se tord la cheville et quitte le terrain. Mais plutôt que de se laisser abattre par la blessure de leur maitre à jouer, Nikola Jokic et ses coéquipiers se serrent les coudes et finissent très fort la première mi-temps : un 11-0 pour finalement pointer à +7 (51-44) à la pause.

Une seconde moitié de match plus décousue…

Au retour des vestiaires, on assiste à un changement de stratégie du côté de la Serbie : puisque Micic est absent à la reprise, tous les ballons vont alors passer par les mains de Jokic. Plutôt utilisé au poste bas en première mi-temps, le pivot de Denver retrouve ainsi son rôle de plaque tournante de l’attaque au large, comme en NBA.

Et si le « Joker » fait gonfler ses stats dans cette configuration, cela n’est pas une franche réussite collectivement pour la Serbie dans un premier temps, qui se fait rattraper au score par des Grecs peu inspirés mais combatifs, à l’image d’un Giannis Antetokounmpo qui malgré du déchet dans ses choix, pointe à 24 points. Finalement, ce sont les « role players » serbes, tels que Marko Guduric et Nikola Milutinov, qui redonnent un peu d’air à leur équipe après la demi-heure de jeu (70-63).

… mais un « money time » d’anthologie

Comme on peut s’y attendre, le dernier acte est un véritable bras de fer, aussi bien entre les deux collectifs qu’entre les deux superstars du match, qui défendent l’une sur l’autre : quand on pense que la Serbie s’envole pour de bon après le retour réussi sur le parquet de Nikola Jokic, la Grèce répond et recolle à -4 (80-76) à trois minutes de la fin, sous l’impulsion d’un Giannis Antetokounmpo agressif vers le cercle.

Et que dire de la suite : malgré deux « circus shots » derrière l’arc complètement dingues de Nikola Jokic et Ognjen Jaramaz qui les relèguent à -8 (84-76), les Grecs n’abdiquent pas et réussissent finalement à arracher une prolongation (87-87), après deux tirs primés ô combien décisifs de Nick Calathes et Tyler Dorsey ! Alors qu’elle n’a jamais pris les commandes du score en seconde période, la Grèce parvient tout de même à s’offrir un sursis…

La prolongation est assez largement à la faveur de la Serbie, qui fait sagement usage des qualités techniques de Nikola Jokic au poste bas pour s’offrir deux paniers décisifs de suite, tandis que la Grèce ne parvient plus à trouver Giannis Antetokounmpo, et perd des ballons précieux. Après un âpre mais magnifique combat, les locaux sortent finalement vainqueurs de cette rencontre (100-94 a.p) et s’offrent ainsi une victoire très importante, eux qui étaient cinquième du Groupe I avec une victoire en quatre matches, avant l’affiche de ce soir.

Les tops et flops de la rencontre

✅ Le choc des titans. C’était évidemment l’attraction de ce match, et leur duel n’a pas déçu : Giannis Antetokounmpo et Nikola Jokic, d’abord à distance puis en face-à-face, ont livré un énorme duel. D’abord à distance car les deux joueurs n’étaient pas tellement opposés l’un à l’autre en première mi-temps, avant de défendre l’un contre l’autre durant la quasi totalité du quatrième quart-temps et de la prolongation. Décisif dans le « money-time » du temps réglementaire avant de manquer de jus durant la prolongation, le « Greek Freak » compile 40 points (14/25), 8 rebonds, 5 passes et 2 interceptions. Pour le « Joker », c’est dans la lignée de ce à quoi nous sommes habitués tout au long de la saison NBA : 29 points (11/16), 8 rebonds et 6 passes. Seules ombres au tableau : 6 pertes de balles et 5 lancers-francs ratés, dont deux qui auraient pu être préjudiciables à la Serbie en fin de partie.

✅ Les « role-players »serbes. Une grosse mention en particulier à Nikola Milutinov et Vladimir Lucic. Le premier a été parfait en relais de Nikola Jokic. Dans un registre similaire à la superstar des Nuggets, technique près du cercle et ancré au sol, le pivot du CSKA Moscou apporte 12 points et 4 rebonds en sortie de banc. Le second, davantage dans le tir et la pénétration, a permis de dynamiser une attaque serbe parfois apathique. Il compile 14 points, 2 rebonds, 2 passes, 3 interceptions et 1 contre !

✅ Ognjen Jaramaz, l’étoile de Belgrade. Le joueur du Bayern de Munich a fait le match de sa vie ! Soudainement responsabilisé à la mène quand Vasilije Micic s’est blessé avant la mi-temps, le meneur a enfilé la cape du sauveur à plusieurs reprises, avec quelques shoots venus d’ailleurs, comme ce tir à trois-points avec la planche quasiment sur un pied dans le « money-time ». Il termine avec 15 points, à 6/8 aux tirs. Et si la star de l’Efes Istanbul venait à manquer l’Eurobasket à cause de sa cheville, alors Jaramaz aura une carte à jouer…

⛔️ La blessure de Vasilije Micic. C’est la grosse mauvaise nouvelle de la soirée : sur une action anodine à la fin du second quart-temps, durant laquelle il n’heurte personne, Vasilije Micic s’est tordu la cheville. Incapable de poser du poids dessus après coup, il a rejoint les vestiaires en grimaçant, aidé pour marcher… Jusqu’à sa sortie, son match était impeccable : 9 points à 3/4 aux tirs, et 3 passes. On attend désormais de connaitre la sévérité de sa blessure, pour savoir s’il sera, ou pas, présent à l’Eurobasket…

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