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Summer League | Le bilan des Français

NBA – Les Summer Leagues terminées, Basket USA vous propose un grand bilan de l’été NBA dans un bilan en trois parties. La deuxième aujourd’hui : les Frenchies.

Ils étaient une petite douzaine si l’on inclut Evans Ganapamo, né à Montpellier, joueur du Paris Basket d’origine américaine et centrafricaine qui a disputé 3 minutes en tout et pour tout avec Milwaukee.

La colonie française présente pour les Summer Leagues de la NBA a connu des destins très divers, à commencer par Juhann Begarin qui a brillé avec les Celtics d’une part, et un Yves Pons ou un Hugo Besson qui n’ont eu droit qu’à des miettes…

Après avoir fait le bilan des rookies lundi, Basket USA vous propose de faire le tour des performances tricolores durant ces Summer Leagues.

Juhann Begarin (Boston)

Sur la réserve l’été passé pour ses débuts outre-Atlantique, Juhann Begarin est passé à la vitesse supérieure cette année. L’arrière parisien de 19 ans a terminé sa deuxième tournée américaine sur un petit bijou de match à 25 points plus 7 rebonds et 3 passes, tout en percussion et en agressivité vers le cercle avec plusieurs paniers plus la faute.

Bouclant donc sa deuxième ligue d’été à la 12e place des meilleurs scoreurs à 18 points, 5 rebonds, 2 passes, 2 interceptions, il est clairement la bonne nouvelle d’un clan tricolore par ailleurs très discret. Déterminé à aller chercher ses points en solitaire, le natif des Abymes a été opportuniste, même s’il n’a pas forcément été très adroit, avec 43% de réussite aux tirs dont 33% à 3-points.

Le plus important restait de se montrer tranchant et impliqué tout du long, un contrat rempli pour Juhann Begarin. En contact fréquent avec la franchise du Massachusetts tout au long de l’année, il devrait encore passer une saison en Europe avant de rejoindre les C’s. A l’heure de ces lignes, son « draft & stash » fonctionne à merveille.

Moussa Diabaté (LA Clippers)

Sélectionné en 43e choix de la dernière Draft, Moussa Diabaté (2m11, 20 ans) n’a pu disputer que deux matchs à Las Vegas, après une petite blessure à la cheville droite, mais avec 9 points et 7 rebonds de moyenne, l’ancien de Michigan a réalisé des débuts encourageants avec les Clippers.

Face à Memphis contre qui il était titulaire, Moussa Diabaté s’est ainsi fendu d’un joli mouvement au poste bas, avec un spin enchaîné d’un dunk pour 10 points et 7 rebonds en 22 minutes. Intérieur mobile avec un énorme moteur, il a déjà tapé dans l’oeil de Lawrence Frank, le président des Clippers, qui apprécie en lui son énergie communicative.

« Avec lui, tout part de sa personnalité. En tant que joueur, son moteur est à un très haut niveau. Il a vraiment une bonne agilité et je pense qu’il pourra devenir un intérieur qui peut switcher [sur les écrans]. Il est bien conscient de ses forces et de ses faiblesses. »

Ousmane Dieng (Oklahoma City)

C’est le Français qui a le plus joué puisqu’il était aussi à Salt Lake City où il avait tourné à 7.3 points de moyenne à 26% aux tirs. A Las Vegas, même maladresse avec 10 points à 4/12 aux tirs face aux Rockets. Après une pause d’un match, Ousmane Dieng (2m08, 19 ans) a réussi à sortir un peu plus de sa coquille avec un match à 12 points à 5 sur 8 aux tirs face aux Kings.

Une performance entachée d’une fracture au poignet droit. Avec 9 points, 5 rebonds et 1 passe de moyenne sur les cinq rencontres, Ousmane Dieng a été en très grande délicatesse avec son tir, à seulement 34% de réussite dont un petit 20% derrière l’arc…

Drafté haut par le Thunder, il est clairement un « projet » pour OKC qui voit en lui (comme Aleksej Pokusevski avant lui) un joueur de grande taille capable de devenir un créateur tout autant qu’un finisseur. Encore fluet et plutôt lent pour le jeu NBA, Ousmane Dieng va devoir bosser son physique pour espérer grappiller du temps de jeu dans l’Oklahoma cette année, à défaut de quoi il s’exposera à des allers-retours en G-League….

Olivier Sarr (Phoenix)

Passé par Oklahoma City en fin de saison passée, Olivier Sarr (2m13, 23 ans) avait décroché un contrat estival avec les Suns. Fidèle à son jeu, à savoir près du cercle plus la flèche occasionnelle de loin, l’ancien de Kentucky a été plutôt productif avec des moyennes de 8 points, 8 rebonds, 1,6 contre en 14 minutes (3 matchs dont 2 titularisations).

Projetée sur 36 minutes, sa production donnerait du 20 points, 20 rebonds et 4 contres. A l’instar de son double-double à 12 points et 10 rebonds (plus 2 contres) réalisé en seulement 13 minutes face à Dallas, Olivier Sarr est un joueur NBA encore en quête de la « bonne opportunité ».

Représenté par Bill Duffy, un agent qui pèse aux Etats-Unis, il va devoir jouer la montre sans trop attendre non plus. Après avoir déjà vécu une saison entre la G-League et la NBA, le jeune intérieur ferait mieux de se tester dans un grand club européen…

https://twitter.com/NBA/status/1545597779908726784

Killian Hayes (Detroit)

De nouveau sur le pont pour la ligue d’été, pour la deuxième année de suite après deux saisons plutôt décevantes chez les Pistons, Killian Hayes a simplement disputé un match à Las Vegas. De quoi lâcher un petit 7 points, 4 passes, 3 rebonds et 6 fautes en 22 minutes.

Rien de bien folichon pour Killian Hayes qui va devoir faire face à une concurrence rude dans le Michigan, avec Cade Cunningham et Saddiq Bey déjà bien installés, plus Jaden Ivey et Saben Lee qui vont aussi jouer crânement leurs chances. Les Pistons auront l’option de conserver le meneur français une quatrième année mais ce dernier va devoir se montrer plus entreprenant s’il ne veut pas faire ses valises.

Alpha Kaba (Atlanta)

Déjà en Ligue d’été en 2018 et en 2019, Alpha Kaba a décidé de retenter sa chance cet été. Visiblement encore en bon contact avec les Hawks qui l’ont drafté en 2017, il comptait bien surfer sur sa belle saison en Turquie, où il a été élu MVP de la saison après avoir terminé meilleur rebondeur du championnat (parmi les meilleurs d’Europe).

Mais hélas, encore une fois, il n’a pas vraiment eu l’occasion de briller avec seulement 12 minutes de moyenne pour 5 points et 3 rebonds de moyenne. De mieux en mieux physiquement au fil des matchs, il a semble-t-il été trop lent au démarrage pour espérer se faire sa place dans l’équipe estivale des Hawks. Cette troisième tentative vaine semble sonner le glas des rêves NBA du jeune intérieur français (actuellement convoité par l’Hapoel Tel Aviv)…

Ismaël Kamagate (Denver)

Titulaire à quatre reprises dans la peinture des Nuggets, Ismaël Kamagate (2m11, 21 ans) est arrivé sans grande pression à Las Vegas et le jeune pivot du Paris Basket a crânement joué sa chance, terminant à 5 points et 5 rebonds de moyenne en 19 minutes de jeu.

Drafté en juin dernier à la 46e place, il est encore un intérieur brut de décoffrage en attaque (même s’il commence un peu à rentrer ses tirs à mi-distance) mais Mike Malone, le coach de Denver, est déjà sous le charme du potentiel défensif du Français.

Après avoir testé Petr Cornelie cette saison, les Nuggets voudront peut-être offrir un contrat à Kamagate dont le profil est nettement plus défensif, avec beaucoup de dissuasion au cercle, et de la mobilité latérale aussi.

https://twitter.com/wilkomcv/status/1546717590642298880

Joël Ayayi (Atlanta)

Repêché par les Lakers l’été passé après une Draft qui l’avait oublié, Joël Ayayi a passé une bonne partie de sa première saison pro en G-League, parvenant à disputer quelques matchs NBA (7) avec les Wizards par le biais d’un « two way contract ».

Cet été, l’ancien de Gonzaga avait encore changé de tunique, revêtant celle des Hawks avec Alpha Kaba. Mais, si le jeune meneur a eu droit à un temps de jeu important (21 minutes en moyenne), il n’a pas réussi à les transformer en chiffres suffisamment clinquants, à seulement 5 points, 6 rebonds, 2 passes et 1 interception de moyenne (sur cinq matchs dont trois dans le cinq majeur).

Joueur d’équipe par excellence avec sa polyvalence et sa timidité offensive, Joël Ayayi semble lui aussi se diriger vers un retour par la case Europe, n’ayant pas réussi à se fondre dans le moule NBA où il faut un gros point fort pour se distinguer… 

« Joël est un joueur très intelligent », résume ainsi Nick Van Exel, son coach cet été avec les Hawks, « Il coupe au bon moment, il se donne en défense. Il fait partie de ces gars qui soudent un collectif. Il sait faire beaucoup de petites choses sur un terrain, et quand il est là, notre jeu se met en place. »

https://twitter.com/NBAFRANCE/status/1547829565065658368

Sylvain Francisco (Milwaukee)

Passé par des lycées américains avant d’atterrir à Levallois, Paris puis Roanne, Sylvain Francisco évoluait cette saison en Espagne, à Manresa, pour un très bel exercice à 10 points et 3 passes de moyenne.

Meneur de jeu, il tentait sa chance en ligue d’été pour la première fois avec Milwaukee et, comme souvent avec les Européens, il a été utilisé très sporadiquement, avec 4 points, 2 rebonds, 2 passes en 10 minutes de jeu (2 matchs).

Actuellement pisté par le Maccabi Tel Aviv, Francisco a entrouvert la porte vers la NBA. Mais pour l’ouvrir complètement, il faudra beaucoup plus que ça…

https://twitter.com/NBAFRANCE/status/1548912861891776512

Yves Pons (Brooklyn)

Aperçu à douze reprises chez les Grizzlies la saison passée, Yves Pons a été laissé libre par la franchise du Tennessee. Recruté par les Nets pour la ligue d’été, Pons n’a pas connu meilleur sort avec seulement 7 minutes de jeu sur trois matchs pour des statistiques anecdotiques à 1.6 point et 1 rebond.

Gêné par des soucis au genou, il n’aurait pas pu défendre ses chances complètement. Mais ce type de prestation en ligue d’été n’est pas pour rassurer après une saison passée à faire l’ascenseur entre la G-League et les bancs NBA…

Hugo Besson (Milwaukee)

C’est une des déceptions de l’été. Après sa belle saison en Nouvelle-Zélande, aux côtés de Ousmane Dieng, Hugo Besson (1m96, 21 ans) n’a eu droit qu’à du pain noir à Las Vegas, avec 2.5 points et 2 rebonds de moyenne en 11 minutes (4 matchs). Pire, l’ancien sniper de St Quentin était particulièrement déréglé avec seulement 19% aux tirs, dont 17% à 3-points !

Drafté en toute fin de deuxième tour, à la 58e place, Hugo Besson va selon toutes vraisemblances devoir patienter une autre saison avant d’espérer entrer dans l’effectif (très ambitieux) des Bucks. Certains clubs européens plutôt huppés (dont Vitoria) s’en frottent déjà les mains… A moins qu’il ne rejoigne Victor Wembanyama aux Mets de Boulogne-Levallois.

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