Avec 6 points, 6 rebonds et 3 contres de moyenne sur ces Finales NBA, Robert Williams III n’est clairement pas le candidat numéro un au prochain titre de MVP de la série.
Mais son apport au Game 3, avec 8 points, 10 rebonds, 4 contres et 3 interceptions, n’est évidemment pas passé inaperçu alors que les Celtics avaient désespérément besoin d’un coup de main pour verrouiller leur raquette.
Seulement, gêné par son genou gauche récalcitrant, Robert Williams joue véritablement sur une jambe. Du coup, le staff médical des C’s redouble d’efforts pour maintenir son pivot titulaire dans les meilleures conditions possibles pour être performant.
« Les jours supplémentaires de repos m’aident bien. Mais ça varie d’un jour à l’autre. Hier soir, je me sentais plutôt bien », expliquait-il dans sa conférence de presse. « Des traitements, beaucoup de traitements : stimulation sanguine, de la glace. Et on refait la même chose. On stimule, on rentre, on met de la glace, et j’enfile mon manchon de compression. On fait tout ce qu’on peut pour soigner. Je me sens bien. »
Absent sur les quatre derniers matchs de la demi-finale de conférence face à Milwaukee, et manquant à l’appel pour le Game 3 de la finale de l’Est face à Miami, Robert Williams a pour le coup réussi à disputer chacune des rencontres face à Golden State. Grâce à un gros travail en coulisses…
« On commence en général par un massage en profondeur du genou, l’arrière du mollet et le dessus du genou. On fait des étirements du mollet. On met dans la glace une ou deux fois. On attend quelques heures et on refait la même chose. On me dit de rester le plus possible allongé ou assis. Ça fait deux ou trois semaines qu’on fait ça, donc j’y suis maintenant habitué. On est en finale, il faut ce qu’il faut. »
Porté par l’adrénaline
Elu dans le deuxième meilleur cinq défensif de la saison, Robert Williams est un « game changer » pour les Celtics par sa verticalité, mais aussi par sa capacité à gêner les tirs extérieurs, même en restant bas sur le pick-and-roll. Stephen Curry n’en revenait toujours pas du contre de « Timelord » sur un de ses « floaters » au Game 3.
« On est arrivé au Game 3 en mettant l’accent sur le manque de physique dont on avait fait preuve au Game 2. Ça ne va pas être facile. Je ne peux pas dire non plus qu’on est en train de remporter le combat face à eux. On a simplement repéré un domaine où on n’était pas assez bon et on a corrigé le tir. »
Désormais, les Celtics doivent maintenir la pression, en gardant voire en haussant le niveau d’intensité. Pour Robert Williams en tout cas, il s’agit de serrer les dents et de continuer à jouer. Malgré la douleur.
« Ça dépend. Heureusement, quand je suis sur le terrain, l’adrénaline et l’énergie me portent. Certains mouvements me font plus mal que d’autres, comme par exemple les déplacements latéraux plus que courir tout droit. Mais bon, l’adrénaline du match m’aide beaucoup. »
Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.