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Jeremy Lin et sa relation très « complexe » avec la Linsanity

NBA – Un documentaire est diffusé cette semaine en avant-première dans un festival new-yorkais, pour marquer les dix ans de la folle séquence de l’ancien meneur des Knicks.

Le 10 février 2012, la planète NBA entière a les yeux tournés en direction du Madison Square Garden. Les Lakers de Kobe Bryant débarquent à New York pour un match qui s’annonce peu commun. La folie Jeremy Lin a démarré une semaine plus tôt.

Frank Chi est l’un de ceux qui tentent d’obtenir une place pour le match ce soir-là. Mais les revendeurs réclament 700 dollars qu’il n’a pas. Résigné, il se rabat vers un bar karaoké du quartier de Koreatown.

« J’ai passé cette nuit-là entouré de gens qui me ressemblent. […] Et c’étaient les deux heures les plus euphoriques que j’ai vues en termes de célébration sauf, par exemple, quand Barack Obama est devenu président », n’a pas oublié le réalisateur, cité par The Athletic. Car ce soir-là, le meneur des Knicks secoue un peu plus le monde en inscrivant 38 points dans la victoire face à la franchise adverse mythique.

Un documentaire anniversaire

« L’histoire de Jeremy reste pour moi la plus grande histoire d’espoir pour les Américains d’origine asiatique. Et nous devions trouver un moyen dans la raconter, pour cet anniversaire et à ce moment », affiche Frank Chi qui a écrit et réalisé ’38 at The Garden’, en référence directe à ce match. Ce court-métrage documentaire, qui vient commémorer les dix ans de Linsanity, sera présenté en avant-première dimanche au Tribeca Film Festival, un festival de cinéma indépendant de New York.

Cette production fera office de cadeau d’anniversaire pour le natif de Californie qui n’est pas habitué aux célébrations dans la vie. « Mon plus grand regret durant ‘Linsanity’ est de ne pas l’avoir célébrée. Je n’ai pas profité de ce moment, de cette période. Je n’ai pas vraiment savouré ce qui se passait. Et j’y repense tout le temps maintenant, et je me demande : ‘Est-ce que ça a vraiment été un succès ? Genre, est-ce que j’ai eu du succès ? Quel est l’intérêt d’avoir tout ça si vous n’en profitez même pas ?’ »

Sur le plan personnel, cette séquence de quelques semaines lui a tout de même permis de se faire un nom au sein de la ligue et même dans le monde entier, avide de ce genre de belles histoires. Ses performances de l’époque lui ont également permis de s’offrir un beau contrat à Houston puis une solide mais courte carrière dans la grande ligue (Rockets, Lakers, Hornets, Nets et Hawks), terminée par un titre remporté avec les Raptors.

La famille interdite de jeux de mots !

Malgré cela, Jeremy Lin qualifie de « complexe » sa relation avec « Linsanity ». Dans les premières années qui ont suivi, il détestait carrément en parler.

« Si un membre de ma famille ou un ami utilisait un jeu de mots avec Lin, genre ‘Tu es si Lin-intelligent’ ou ‘Tu es si Lin-intéressant’ – je disais : ‘Allez salut, ne me sors plus jamais ça’. » Avec le recul, il remercie ses fans d’avoir perpétué la mémoire de cette période. « Parce que je vous jure que je disais aux gens que dans deux, trois ans, personne ne s’en souviendra. Et ils en parlent encore. »

La preuve avec ce documentaire même si l’intéressé ne veut pas qu’un film soit centré sur sa personne. « Parce que je ne veux pas être élevé au rang de divinité. Cela ne me plaît pas. Ce qui m’intéresse vraiment est de raconter cette histoire et de faire le lien avec ce dont ils parlent. Qu’est-ce que ça fait d’être un Asio-Américain, un Afro-américain ou dans une minorité ? Qu’est-ce que ça fait d’être invisible et inaudible, et comment pouvons-nous intégrer ce message dans cette histoire ? »

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