À la tête des Sixers depuis l’été 2020, Doc Rivers a guidé son équipe en playoffs à deux reprises, mais à chaque fois, ça a coincé en demi-finale de conférence.
Signé pour cinq ans, le coach dispose donc encore de trois saisons de contrat à Philadelphie. Mais, après avoir à nouveau échoué au deuxième tour des playoffs quand il était censé faire passer un cap aux Sixers de Joel Embiid, l’entraîneur vétéran a forcément reçu un accueil plutôt vif en conférence de presse d’après match.
« Je ne m’inquiète pas pour mon poste », a répliqué un Doc Rivers remonté. « Je pense que je fais du très bon boulot. Et si vous ne le pensez pas, alors écrivez-le. J’ai bossé dur pour amener cette équipe jusqu’ici. Quand je suis arrivé ici, personne ne nous voyait réussir quoi que ce soit. Idem cette année. Si c’est ce que vous ressentez, écrivez-le mais je me sens bien dans mes baskets. Je sais ce que j’ai fait cette année et j’en suis très satisfait. »
Avec sa bague de 2008 au doigt, et sa nomination récente parmi les 15 meilleurs entraîneurs de l’histoire de la Ligue, Doc Rivers a assuré sa place dans l’histoire de son sport. Mais, malgré ses 58% de victoires sur 23 saisons dans le coaching, il reste tout de même sur trois éliminations de suite au deuxième tour. Et il n’a plus retrouvé la finale de conférence depuis 2012 avec les C’s. Ça commence à faire loin en arrière…
Peu apprécié par les fans des Sixers, qui le trouvent souvent trop frileux, Doc Rivers peut-il être le premier fusible qui va sauter après ce dernier échec en playoffs ? Son contrat n’aide pas, mais le coach n’était pas le choix de Daryl Morey, le président des opérations basket étant arrivé après la nomination de l’entraîneur.
En NBA, on sait que les entraîneurs sont souvent en danger quand les patrons sportifs changent, car ces derniers aiment choisir un coach susceptible de mettre en place leur propre philosophie.
C’est pour ça que les rumeurs autour de Mike D’Antoni, toujours libre, ne sont jamais très loin en Pennsylvanie…