Herb Jones et Jose Alvarado, les rookies locomotives

Même si Devin Booker est blessé, les Suns semblaient avoir de la marge sur les Pelicans. Mais le groupe de Willie Green a du cœur, derrière son duo CJ McCollum – Brandon Ingram. À l’image de ses deux rookies, Herb Jones (13 points, 3 passes, 3 contres) et Jose Alvarado (5 points, 2 interceptions), monstrueux d’énergie en défense.

« C’est incroyable de voir son attention aux détails, ses qualités athlétiques », expliquait ainsi CJ McCollum sur Herb Jones. « J’en parlais avec AJ Diggs (assistant) tout à l’heure. Je n’ai jamais vu un gars aussi jeune, aussi vif, aussi intelligent, aussi insouciant, aussi imperturbable. On lui donne les missions les plus difficiles tous les soirs, et ça ne le perturbe pas. Il arrive avec la même personnalité, la même confiance. Vous savez ce que vous allez obtenir de lui, et le plus cool, c’est qu’il peut défendre sur le ballon et loin du ballon. Beaucoup de gars ne peuvent pas faire ça, surtout en tant que rookies. Soit vous avez des stoppeurs de balle, soit vous avez des chasseurs. Il peut faire les deux et sa capacité à fermer l’espace est différente de tout ce que j’ai vu. Il ne bloque pas les tirs de la main, il rencontre le ballon en l’air. C’est incroyable. L’envergure, le timing, la longueur… »

Un sacré hommage…

« Il n’a pas de limite. Il va être très bon, non seulement pour nous mais aussi pour la ligue à l’avenir. Il sera dans la First All-Defensive Team dès qu’ils commenceront à regarder les matchs des Pelicans » conclut l’ancien Blazer.

Une énergie défensive contagieuse

L’ailier rookie a ainsi pas mal gêné Chris Paul, tout en multipliant les aides et les contres. Son activité et son énergie défensives semblent ainsi contagieuses. C’est en tout cas comme ça qu’Herb Jones le ressent.

« J’ai l’impression que c’est une grande partie du jeu, surtout en playoffs. Vous devez jouer avec un peu plus de feu que d’habitude. J’ai l’impression que cela alimente toute l’équipe, même les gars qui ne jouent pas, sur le banc. »

Même chose pour Jose Alvarado, coqueluche du public des Pelicans, qui a scandé son nom.

« Comme je l’ai dit : NOLA. J’aime la ville, j’aime ce qu’ils font, et puis entendre ça, c’est toujours bon. Je le vois, je l’entends et c’est toujours fou. Cette ville me soutient et je les soutiens. À 100%. »

Le petit rookie a même fait sa spéciale à Chris Paul, lui piquant le ballon en venant de derrière.

« Il ne pouvait pas me dire de m’en aller, alors je l’ai eu. Je l’ai eu. C’est une chose que je voulais faire en fait. Je l’ai mis sur ma liste donc c’est sympa. »

Pour Jonas Valanciunas, le fait de voir les deux rookies contribuer en playoffs n’est pas surprenant, la dimension physique de la « postseason » n’ayant pas vraiment d’impact sur leur jeu.

« Il n’y a jamais eu de question sur leur physique. Ils sont prêts à mourir sur le terrain. Ils l’ont encore montré aujourd’hui. La défense, c’est leur truc, c’est ce qu’ils font. Herb, Jose, en fait tout le monde qui entre sur le terrain est prêt à se battre en défense. Et c’est la clé. »

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