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#41Forever, Dirk Nowitzki au firmament à Dallas

NBA – Le #41 de Dirk Nowitzki a pris place au plafond de l’American Airlines Center après une cérémonie émouvante, en présence d’Adam Silver et de membres de l’équipe championne de 2011.

Les Mavericks et Mark Cuban avaient mis les petits plats dans les grands pour honorer le meilleur joueur de l’histoire de leur franchise. Orchestre philharmonique, exposition à la gloire de Dirk Nowitzki dans les couloirs de l’American Airlines Center, et même la présence du commissionner de la NBA, Adam Silver.

La cérémonie a pourtant rapidement pris la personnalité de la légende des Mavs, se concentrant sur l’aventure humaine du parcours de Dirk Nowitzki, faisant la part belle aux relations qui ont rendu sa carrière possible.

Évidemment, le joueur a toutefois reçu de nombreuses louanges sur ce qu’il a accompli sur le terrain. Adam Silver a ainsi rappelé l’énorme impact de la carrière de Dirk Nowitzki pour les joueurs étrangers.

Un pionnier pour les joueurs internationaux

« Être un joueur étranger en NBA avait une toute autre signification avant que tu arrives en NBA » a-t-il expliqué. Sixième meilleur marqueur de l’histoire de la ligue, MVP en 2007, MVP des Finals en 2011, 14 fois All-Star, Dirk Nowitzki possède en effet le palmarès le plus fourni d’un joueur NBA non-américain (même si Giannis Antetokounmpo n’est pas loin) et a prouvé qu’un Européen pouvaient endosser le rôle de « franchise player », ouvrant la porte à d’autres joueurs, y compris le Slovène Luka Doncic, nouveau leader des Mavs.

Porte-parole de l’équipe championne NBA en 2011 contre le Miami Heat (représentée par Caron Butler, Brian Cardinal, JJ Barea, Shawn Marion, Tyson Chandler, Peja Stojakovic et Ian Mahinmi), Jason Kidd s’est lui attardé sur l’éthique de travail de son ancien coéquipier.

« Tu as donné le ton pour tout le monde, que ce soit dans le travail ou dans ta soif de vaincre. Si Dallas t’a vu grandir, au fond de toi tu as toujours été un champion » a lancé le coach des Mavs sous les applaudissements du public, avant de demander à Dirk Nowitzki s’il n’était pas tenté par un contrat de dix jours…

L’éthique de travail, les sacrifices, cette volonté de toujours progresser et d’amener tout le monde derrière lui ont également été mentionnés par les absents de cette cérémonie. Steve Nash et Michael Finley, que Dirk Nowitzki a remercié lors de son discours pour leur amitié et leur soutien lors des ses premières années difficiles, Avery Johnson et Rick Carlisle, qui ont évoqué la façon dont l’Allemand a changé le jeu pour les intérieurs modernes avec sa capacité à tirer mais également sa volonté de tout donner pour son équipe. « Il a tant donné, pour tant de personnes » a d’ailleurs précisé l’ancien entraineur des Mavs, maintenant à la tête des Pacers.

Une reconnaissance sans limite

Il n’y avait cependant pas que des anciens coéquipiers ou entraineurs dans cette vidéo. Il y avait aussi un grand nombre d’employés des Mavericks. Un membre de l’équipe de communication, un autre du marketing, un dirigeant, un kiné, tous ont tenu à partager l’humilité, l’humanité, et l’altruisme de Dirk Nowitzki. « Il a toujours mis le collectif au plus large sens du terme avant ses intérêts personnels » a partagé Scott Tomlin, vice-président des relations presse des Mavs.

C’est donc sans surprise que Dirk Nowitzki leur a donné raison dans son discours, tenant à remercier toutes les personnes de l’ombre de la franchise. « Je ne me suis jamais vu comme étant une pièce du puzzle plus importante que les autres, ça a toujours été mon style » a-t-il rappelé.

Dans la même veine, il a également rendu hommage à son mentor, Holger Geschwindner. « Cette cérémonie est tout autant pour toi que pour moi » dit-il en souriant après avoir traité son ami et confident de « gars bizarre » dû à tous les exercices tous plus farfelus les uns que les autres qu’il lui a fait faire pendant toute sa carrière.

Cette carrière n’aurait surement pas été la même si Don Nelson, premier coach de Dirk Nowitzki à Dallas, et Donnie Nelson, scout puis GM des Mavs qui l’a découvert à 17 ans, n’avaient pas pris l’avion pour aller lui rendre visite dans sa ville natale, Wurzburg, afin de le convaincre qu’il devait faire le grand saut vers la NBA en 1998.

« Ils sont venus jusque chez moi pour rencontre ma famille, pour connaitre ma culture » décrit le retraité. « C’est un effort que je n’ai jamais oublié. »

Dirk Nowitzki n’a aussi jamais pu effacer de sa mémoire l’accueil qu’il avait reçu en arrivant à l’aéroport de Dallas en Juin 1998. « J’avais une boule au vendre, je ne savais pas à quoi m’attendre et quand je suis arrivé, il y avait des centaines de fans avec des posters. Quand j’ai vu j’ai tout de suite compris que Dallas était LA ville pour moi » explique-t-il avant de confier que trois ans plus tard, un des dirigeants lui a révélé que ses fans étaient en fait des employés de la franchise…

Même si l’histoire d’amour entre l’Allemand et Dallas en devient plus cocasse, le joueur n’en a évidemment pas tenu rigueur à son public. Il n’a d’ailleurs pas pu retenir ses larmes lorsqu’il a remercié les 20 000 fans de l’American Airlines Center présents cette nuit.

Une statue devant l’American Airlines Center

Pendant une vingtaine de minutes, Dirk Nowitzki a donc prêché sa reconnaissance pour toutes les personnes qu’ils l’ont soutenu pendant ses 21 ans avec les Mavericks. Parmi elles, Mark Cuban n’est pas loin d’être en tête de liste et l’Allemand a loué la loyauté du propriétaire des Mavs, qui a toujours été là pour lui.

Cet adage s’est d’ailleurs vérifié une nouvelle fois, quand le patron du club a pris la parole pour mettre en avant le talent, la grandeur, et les accomplissements de son joueur.

« Tous les jours quand j’arrive au bureau et que je le vois, avant tout, je vois Dirk, l’être humain. Je ne pense pas à Dirk, la légende. C’est pour ça que j’ai tenu à ce que ton nom soit sur le parquet, à ce que ta silhouette soit sur le parquet même si tu étais contre, et à ce que ton numéro soit au plafond » décrit un Mark Cuban ému, avant de dévoiler la future statue qui trônera devant la salle des Mavs, un Dirk en bronze faisant son fadeaway sur une jambe, sa signature.

« C’est de cette façon que chaque futur fan et joueur des Mavs sera témoin de ta carrière et de tout ce que tu accomplis. »

Propos recueillis à Dallas.

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