A Toronto, on veut éviter de payer la « luxury tax » et comme la situation de Goran Dragic n’a pas évolué, les dirigeants envisageaient de couper un joueur. Cela se jouait entre Isaac Bonga et Sam Dekker, et c’est finalement ce dernier qui sera coupé, révèle Sportsnet.
C’est dur pour le joueur puisque son contrat devait être totalement garanti à partir de samedi, et les Raptors ont donc attendu le dernier moment pour s’en séparer. S’il était resté, il aurait touché 1.7 million de dollars. En le coupant, Toronto se retrouve 700 000 dollars sous le seuil de la « luxury tax ».
Résultat, les Raptors n’ont plus que 14 joueurs sous contrat, mais Sportsnet rapporte qu’ils n’ont pas l’intention de recruter un joueur, préférant attendre qu’une opportunité se présente pour transférer Dragic. Le Slovène a disparu de la rotation après un début de saison raté, et pour le bien des deux parties, un transfert est inévitable.
LEXIQUE |
– Luxury tax : en NBA, le salary cap n’est pas strict, et la NBA autorise les franchises les plus riches à dépasser le seuil fixé avec une marge de tolérance d’environ 20%. En l’occurrence, l’an prochain, les franchises auraient normalement pu dépenser jusqu’à 139 millions de dollars. Ensuite, pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce plafond, les franchises doivent verser la « luxury tax » à la NBA. Une sorte d’impôt qui peut coûter très cher, et les candidats au titre paient généralement chaque année plusieurs dizaines de millions de dollars. Une somme reversée ensuite aux franchises, bonnes élèves, qui n’ont pas payé la « luxury tax ».