Quel est le joueur le plus jeune à avoir foulé un parquet NBA ? C’est forcément un joueur sorti du lycée, arrivé en NBA sans passer par la case NCAA, et depuis le 2 novembre 2005, il s’agit d’Andrew Bynum, âgé seulement 18 ans et 6 jours pour ses premiers pas sur un parquet NBA.
L’ancien pivot des Lakers devance deux joueurs draftés en 1996 : Jermaine O’Neal (18 ans et 53 jours) et Kobe Bryant (18 ans, 72 jours). C’était l’époque où la NBA autorisait les lycéens à s’inscrire dans la Draft.
Mais le règlement a changé justement en 2005, année du record de précocité d’Andrew Bynum, et depuis il est devenu impossible de battre ce record.
Celui qui s’est en est rapproché le plus ces dernières années, c’est Giannis Antetokounmpo, âgé de 18 ans et 318 jours pour ses débuts avec les Bucks, mais il arrivait d’Europe. Si on tient compte des joueurs sortis de l’université, le record appartient à Devin Booker, âgé de 18 ans et 363 jours pour ses premiers pas avec les Suns.
« Pop’ m’a dit de me détendre et de jouer »
Mais on doit désormais employer l’imparfait puisque depuis mercredi, un rookie sorti de l’université a fait mieux que Devin Booker, et il s’agit de Josh Primo, le meneur des Spurs. Seul joueur âgé de 18 ans dans les effectifs de cette saison, il a eu le droit à quelques minutes dans le « garbage time » de la rencontre face au Thunder, et à 18 ans et 300 jours, il est ainsi devenu le plus jeune joueur sorti de l’université à fouler un parquet NBA.
« J’étais un peu nerveux. J’avais les mains moites » raconte l’ancien meneur d’Alabama. « J’ai toujours eu un ou deux ans d’avance, que ce soit au lycée ou au collège. Pour moi, c’était une journée comme une autre. »
Douzième choix de la Draft, Josh Primo est devenu le 14e joueur le plus jeune à fouler un parquet NBA, et donc le plus jeune de l’histoire passé par la NCAA. Il y a un mois, en attaquant la présaison, il ne pensait pas être prêt…
« Je faisais beaucoup d’erreurs. J’étais nerveux. Pop’ m’a dit de me détendre et de jouer. Il m’a dit que j’avais ma place ici. C’est sans doute au 3e jour du camp où j’ai commencé à m’habituer. On réalise que Pop’ est un humain comme nous. On n’a pas besoin d’être parfait à ses côtés. C’est à partir de là que j’ai commencé à m’acclimater. »