Boston, c’est du costaud

LA Lakers-Boston. Le n°5 de la conférence Ouest contre le n°1 de la conférence Est, et n°1 de la ligue. Voilà une affiche prometteuse, surtout que les deux franchises n’avaient pas été à pareille fête depuis les années Magic-Bird.
D’ailleurs, Los Angeles avait mis les petits plats dans les grands en ressortant les tenues des années 80 (avec les shorts courts et moulants), sous les yeux de Jerry West, le légendaire joueur et dirigeant de la franchise.
« J’ai dit à Kobe qe notre génération était mieux foutue que la sienne. Il avait l’air horrible dans ce short » sourit Doc Rivers, le coach de Boston.
Mais voilà toutes ces bonnes intentions se sont heurtées à un mur vert. Boston, on le sait désormais, c’est du lourd, du très lourd. Seul un grand Detroit pourra empêcher les Celtics d’aller en finale.
« Ils jouent un niveau au-dessus de nous. Un niveau que nous aimerions atteindre. La question est simple : veut-on rester dans à un niveau moyen, ou tenter de les rattraper » confie un Bryant très déçu par sa perf’ (6/22 aux tirs).
Vainqueurs 110-91 d’un match spectaculaire et heurté (7 fautes techniques!), les Celtics jouent effectivement un niveau au-dessus des Lakers et de la plupart des équipes de la ligue. Surtout, ce qui impressionne, c’est leur maîtrise, et le côté rouleau-compresseur. Cette nuit, ils jouaient sans leur meneur, Rajon Rondo. Cà ne s’est même pas ressenti.
Symbole de cette domination, Paul Pierce. Il aura fallu attendre 10 ans pour que Pierce devienne une superstar. Garnett est arrivé, Allen aussi, mais Pierce reste l’âme de l’équipe.
C’est un miraculé. Il a vécu tant de choses en dehors des parquets. Et on sent qu’il se donne à 200% chaque soir.
Cette nuit, il score 33 pts. C’est lui qui est le plus en vue, au début et à la fin du match.
« Nos adversaires essaient de nous déstabiliser. Ca parle beaucoup avant les matchs et pendant. On sent bien qu’on a un gros point rouge dans le dos. On est l’équipe à abattre. Notre objectif est répondre mentalement et de ne pas tomber dans les petits jeux des adversaires » conclut Pierce.