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Hall of Fame : Paul Pierce raconte le jour où il est arrivé ivre à l’entraînement

NBA – Le discours de l’ancien ailier champion NBA avec les Celtics a mêlé émotion, humour… et règlement de compte.

« Je n’aurais jamais pensé, même dans mes rêves les plus fous, que je serais Hall of Famer un jour ». C’est par ces mots que Paul Pierce a entamé son discours d’intronisation au Hall of Fame aux côtés de Kevin Garnett.

« The Truth » a enchaîné les remerciements, pour David Stern et Adam Silver tout d’abord, et ensuite pour sa mère, pour qui il a ajouté une anecdote qui lui a permis d’en profiter pour s’excuser… d’avoir incendié la maison familiale quand il avait sept ans !

« Je ne sais pas si je me suis déjà excusé pour ça. J’imagine que Dieu savait que j’allais te la rendre d’une façon ou d’une autre. Donc je suis reconnaissant d’avoir pu jouer en NBA pour t’en offrir une autre », a-t-il confié. « Tout le monde m’appelait le pyromane dans le quartier, je ne savais pas ce que ça voulait dire à l’époque ».

 « Aujourd’hui encore, je ne comprends pas comment j’ai pu tomber à la dixième place ».

Paul Pierce a également remercié ses deux grands frères, son oncle, qui lui a installé son premier panier à la maison, ses coachs, les mentors de son enfance, et ses amis. Lorsque le moment est ensuite venu d’évoquer sa carrière en NBA, « The Truth » a réglé ses comptes avec les neuf franchises qui l’ont zappé lors de la Draft de 1998.

« À ma sortie de l’université, j’étais membre de la First All-American Team et pressenti comme le deuxième choix de Draft. Je voudrais remercier les Clippers, les Grizzlies de Vancouver, les Nuggets de Denver, les Raptors de Toronto, les Golden State Warriors, les Kings de Sacramento, les 76ers de Philadelphie et les Bucks de Milwaukee, les neuf équipes qui m’ont ignoré. Merci de m’avoir zappé et d’avoir ajouté du carburant à mon moteur. Je vous en suis reconnaissant », a-t-il lâché. « J’aimerais remercier Rick Pitino et Lester Conner d’avoir pris le risque de me sélectionner. Aujourd’hui encore, je ne comprends pas comment j’ai pu tomber à la dixième place. J’étais en forme, mes tirs tombaient dedans, je faisais les exercices correctement. Mais tout arrive pour une raison, et je ne pouvais qu’être reconnaissant d’arriver aux Celtics ».

De l’ombre à la lumière

L’emblématique numéro 34 a également profité de ses remerciements envers les dirigeants de la franchise de Boston pour rappeler à quel point le début de son aventure dans le Massachusetts a été compliquée. Jusqu’à ce que Kevin Garnett et Ray Allen ne viennent à sa rescousse pour constituer le « Big Three » qui aura mené Boston jusqu’au titre de champion en 2008, 22 ans après le dernier titre remporté par la franchise.

« Danny Ainge, Wyc Grousbeck, Steve Pagliuca, merci d’avoir cru en moi. Je pensais sincèrement que Danny allait m’échanger. Il est arrivé et a échangé tout le monde. Il a échangé Antoine (Walker) et je me disais : « C’est fini pour moi ». Mais vous êtes restés avec moi. On a traversé des moments difficiles et je vous remercie. Il vous a fallu dix ans pour faire venir Kevin Garnett. Je vous ai dit en 2006 que si nous l’avions, nous allions gagner. Nous nous sommes disputés pour savoir si j’allais aller au Minnesota ou s’il allait venir aux Celtics. Et ça a marché ».

Avant d’avoir un mot pour sa famille et ses enfants en conclusion, Paul Pierce a également pris le soin de remercier tous ses coéquipiers dont Kevin Garnett, qui a sans doute été le plus « influent » au cours de sa carrière, mais aussi Doc Rivers.

« Ça n’a pas bien commencé entre nous deux, je sais que tu voulais aussi m’échanger. J’avais l’habitude de faire les choses à ma façon, et je n’ai pas aimé que quelqu’un arrive et me dise ce que je devais faire. Mais une fois que j’ai commencé à t’écouter, j’ai compris ton esprit critique de coach, et c’est là que je suis devenu grand. Donc merci », a-t-il déclaré avant d’ajouter une dernière anecdote savoureuse.

« C’est à ce moment que j’ai compris que tu étais un coach proche des joueurs. Je me souviens être arrivé à une entraînement le matin, encore bourré. On préparait un match pour le soir. On répétait un système, et j’ai commencé à mettre un genou à terre. Il a dit : « Paul, qu’est ce que tu fais ? Viens ici ». Je me dis « Zut », j’essaie de couvrir mon haleine, parce que je sais que ça envoie. J’essayais de rester loin de lui. Et il m’a dit : « Paul… Rentre chez toi et sois prêt pour ce soir. Repose-toi ». J’ai dit : « Merci coach ». J’ai filé, et j’ai mis 30 points ce soir là dans une victoire. Je me disais alors « C’est vraiment un coach proche de ses joueurs ».

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