Summer League | Les stars des Suns aux premières loges

Chris Paul, Devin Booker, Cameron Payne, Cameron Johnson et Mikal Bridges étaient il y a quelques semaines sur les terrains pour aller chercher le premier titre de l’histoire de la franchise.

Dimanche soir, les cinq étaient à nouveaux réunis. Non pas pour s’offrir une revanche contre les Bucks mais bien pour soutenir les jeunes pousses d’Arizona qui défiaient les Lakers. Outre ce joli cinq, on retrouvait dans les travées du Thomas & Mack Center des anciens de la maison tels que Jevon Carter, Torrey Craig mais aussi le coach Monty Williams accompagné du GM James Jones.

Des rôles inversés avec les stars qui encouragent

Une belle réunion de famille signifiant que le groupe vit bien. « C’était plaisant. Tout le monde sait que les membres des Suns sont comme une famille. » explique Jalen Smith pour l’Arizona Republic. « Ils nous ont presque tous dit qu’ils viendraient soutenir Ty (Alexander), moi et le reste de l’équipe. »

Un beau retour des choses pour Jalen Smith qui n’a pris part qu’à 27 rencontres de saison régulière à 6 minutes de moyenne. « On les a regardés toute l’année en les applaudissant et le fait de les avoir sur le côté pour nous c’est vraiment incroyable. »

De quoi entrer sur le terrain avec la bonne attitude. « J’ai trouvé mon rythme. Je suis rentré sur le parquet, j’ai communiqué et me suis amusé, que ce soit par une bonne défense, par la passe ou le fait de jouer en équipe. Franchement, c’était plaisant » ajoute Ty Alexander.

« Nous sommes tous liés. On s’appelle tous en disant « frère » et ce n’est pas pour rien. »

Symbole de l’union présente au sein de cette formation, le contrat de Cameron Payne. « Je savais que j’allais devoir signer un nouveau contrat et par chance ça s’est fait avec les Suns. Donc tout le monde était content. » Vu ses prestations, Payne a sûrement reçu des offres équivalentes ou supérieures aux 19 millions de dollars sur 3 ans finalement acceptés.

Mais les ambitions couplées à une bonne ambiance ont surement pesé dans la balance au moment de faire son choix. « Nous sommes tous liés. On s’appelle tous en disant « frère » et ce n’est pas pour rien » explique Alexander.

Comme le feraient des grands frères avec leurs cadets, les vétérans n’hésitent pas à donner quelques conseils. « Je sais qu’ils vont me dire des choses après le match pour que je m’améliore notamment en seconde mi-temps, mais c’est fantastique d’avoir le soutien de ses coéquipiers. »