Début juin, Steve Clifford et le Magic ont décidé de se séparer d’un commun accord, après une mauvaise saison (21 victoires et 51 défaites) et une vaste opération de reconstruction entamée avec les départs de Nikola Vucevic et Evan Fournier en cours d’exercice.
Pour expliquer ce choix, qualifié par la franchise « d’assez simple » dans The Athletic, Jeff Weltman, le président du Magic, avait déclaré que les deux camps n’avaient pas les mêmes ambitions, et n’étaient pas « synchronisés ».
Une version confirmée par l’ancien coach pour ses premiers mots depuis cette annonce.
« Ce n’est pas un départ confus, où on ne s’aime plus », affirme-t-il à l’Orlando Sentinel. « Je m’entendais bien avec Jeff et John Hammond (le GM). Je suis à l’aise pour dire qu’on a bien travaillé ensemble, que notre relation était bonne. Quand Jeff évoque la synchronisation, c’est de ça dont on parle. Nos objectifs n’étaient pas alignés. Je ne voulais pas encore passer une année… »
Steve Clifford n’a pas terminé sa phrase, mais on peut aisément la conclure pour lui, en ajoutant « à perdre ». Il ne voulait pas participer à cette reconstruction qui pourrait prendre plusieurs années, préférant diriger une équipe compétitive, ou qui peut au moins viser les playoffs comme il l’a fait avec le Magic jusqu’à cette saison.
Une année sabbatique ?
Voilà pourquoi il aurait aimé rebondir à Indiana, mais Rick Carlisle, sur le marché après son départ de Dallas, lui est passé devant en réunissant toutes les qualités attendues par la franchise. « J’étais un peu déçu de ne pas avoir ce poste, mais Carlisle est une superbe signature pour eux. Si j’avais été à leur place, je l’aurais engagé moi aussi. C’est un grand coach. »
Cette tentative chez les Pacers avortée et plus beaucoup d’options devant lui (Orlando et Washington ont leur favori, et son nom ne circule pas à New Orleans), l’ancien entraîneur de Charlotte pourrait bien prendre une année de repos, loin des parquets, pour revenir en 2022.
« J’espère être à nouveau coach, avoir de nouvelles opportunités et c’est la raison pour laquelle je veux utiliser cette période de manière aussi productive que possible pour évoluer en tant qu’entraîneur. Si je dois redevenir comme assistant coach pour ça, je suis prêt à le faire » conclut-il.