Privés de Zion Williamson, Steven Adams et Brandon Ingram, Lonzo Ball et sa bande démarrent fort cette rencontre. Eric Bledsoe prend ses responsabilités et joue sur un rythme élevé. La vitesse sur transition de son meneur de jeu ajoutée au talent offensif et aux bons déplacements de Willy Hernangomez permettent à New Orleans de prendre 10 points d’avance (15-5).
Côté Hornets, la rentrée de Cody Zeller en jeu fait du bien. Toujours bien placé en attaque, le pivot brille par son opportunisme. LaMelo Ball et Terry Rozier en profitent pour soigner leur nombre de passes décisives et Charlotte égalise (21-21). Ce 16-6 encaissé par les Pelicans réveille Jaxon Hayes. Le jeune pivot s’impose petit à petit dans cette équipe, et sa belle présence aux rebonds offensifs et au contre relance les Pelicans (34-25).
Terry Rozier est en feu
Après douze minutes compliquées, les Hornets montent en puissance. Plus présents défensivement, ils se lâchent en attaque. Les électrons libres que sont Rozier et Ball se déchaînent, et plus personne ne se pose de question (41-40). Que c’est dur pour la défense des Pelicans, mais Rozier leur fait tellement mal. Ils n’ont personne dans leur rang pour le gêner défensivement. La mi-temps approche et un nouvel exploit de « Scary Terry » permet aux Hornets de prendre les devants (46-45). L’ancien meneur des Celtics est en feu et tous les ballons passent par lui. Il reçoit le soutien de Ball puis PJ Washington, et la mi-temps arrive au bon moment pour les Pelicans (67-57).
La pause n’a pas refroidi Rozier qui continue son festival de loin, tandis que Washington s’élève claquer un dunk (70-62). Moins en vue que son frère jusque-là, Lonzo Ball commence à se montrer. En scorant mais surtout en impliquant ses coéquipiers. Il remotive ses troupes alors que Charlotte a perdu son collectif à trop miser sur Rozier. Le match a changé de visage, et Eric Bledsoe ramène les siens à un point (80-79).
Charlotte a laissé passer l’orage, et les deux tirs primés de Rozier puis de Monk font du bien (91-82). À force de faire le yo-yo, les Pelicans risquent de craquer; mais ce soir, ils montrent une belle force de caractère. Pourtant, LaMelo Ball régale avec ses passes et Rozier continue d’être une torche humaine avec des tirs incroyables. Chaque possession compte et James Johnson puis Hayes ramènent les deux équipes à égalité (98-98).
Jaxson Hayes, le facteur X
C’est dur pour les Hornets qui butent sur une bonne défense adverse. Rozier attaque toujours aussi bien les intervalles mais la présence de Hayes le gène et l’intérieur contre de façon spectaculaire ses tentatives.
Une activité qui motive ses coéquipiers. Lonzo Ball à 3-points permet aux Pelicans de prendre les devants (104-100). Il y a de moins en moins de réussite de part et d’autre. Le floater de LaMelo Ball pour remettre son équipe le droit chemin donne des idées à son frère qui envoie Hayes au alley-oop (109-107).
Les temps-morts s’enchaînent pour les deux équipes et Hayes, encore lui, d’un magnifique tir en crochet, donne deux possessions d’avance (111-107) à son équipe… Le tir à 3-points de Rozier ne rentre pas et New Orleans s’impose finalement 112-110. Un succès qui leur permet de coller aux basques des Spurs, et la 10e place est toujours possible. Pour Charlotte, ce revers les place sous la menace des Wizards dans la bataille pour la 8e place.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.