Quinze. C’est le nombre d’absents sur la feuille de matches : 7 côté Pistons, 8 côté Magic. Pour ce vrai match de fin de saison, sans aucun enjeu, c’est Detroit qui prend le meilleur départ avec Killian Hayes qui offre le premier panier du match à Sekou Doumbouya puis un 3-points à Hamidou Diallo (11-6).
Sans surprise, il y a beaucoup de déchets mais c’est encore Killian Hayes qui embarque toute la défense pour trouver finalement à l’opposé Saddiq Bey (16-9).
Le gros passage de RJ Hampton
Il faut attendre que les bancs se vident pour que le match s’équilibre, et c’est RJ Hampton qui prend le match à son compte. Le meneur rookie va vite, il lève la tête, il voit les failles, et dans son sillage, le Magic reste au contact (26-21). La « second unit » du Magic est très intéressante, et les deux Mo, Wagner et Bamba, sont complémentaires sous les panneaux. Hampton continue de les mettre en avant, mais en face, il y a aussi de bons remplaçants, comme Frank Jackson qui, les pieds dans le ciment, fait très mal à 3-points. Le duo Hayes – Doumbouya se trouve encore, et Detroit s’offre son plus gros écart du match (45-36).
Sauf que derrière, les titulaires du Magic se réveillent, et notamment Cole Anthony et Wendell Carter Jr. Ils signent un 15-3, et Orlando est passé devant à la mi-temps (51-48). Malgré les efforts de Bey, à la claquette et à 3-points, le Magic a clairement mis la main sur le match. Gary Harris se montre enfin, et le duo Anthony-Carter continue de faire de gros dégâts, comme sur cette passe laser sous le cercle (71-62).
Du grand Saddiq Bey
Les deux coaches renvoient leurs « second unit », et Mo Bamba prend le contrôle de la raquette. Tous les rebonds passent par lui, et en attaque, ils enchaînent les dunks (86-76). À ses côtés, la recrue Ignas Brazdeikis joue sans complexe, et l’écart atteint les 13 points au début du 4e quart-temps après un énième dunk de Bamba (97-84).
Isaiah Stewart apporte toute son agressivité et Bey continue de planter de loin, mais Bamba est euphorique. Il règne sur la raquette et maintient l’avance (107-96). Sauf qu’en face, Bey est déchaîné aussi. Ce n’est pas pour rien l’un des meilleurs rookies à 3-points de l’histoire, et quasiment à lui tout seul (8 points de suite), il ramène Detroit à -3 (109-106).
Le Magic cherche une bouffée d’oxygène, et c’est Brazdeikis, dans le corner, qui plante le 3-points assassin. Lui et Bamba terminent le travail, et Orlando s’impose 119-112 pour une deuxième victoire de suite. Idéal avant de retrouver son coach, Steve Clifford.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.