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Pour Udonis Haslem, tout le monde n’est pas capable d’évoluer aux côtés de LeBron James

L’inusable vétéran du Heat estime que jouer avec LeBron James implique des sacrifices et une pression que tout le monde n’est pas prêt à accepter ni supporter.

Au cours de sa carrière longue de 18 saisons, LeBron James s’est progressivement forgé une réputation de « winner ». Notamment à partir de son passage au Heat, entre 2010 et 2014. Là-bas, il a effectivement pu y développer une culture de la gagne, aux côtés de ses « frères », Dwyane Wade et Chris Bosh.

En signant à Miami à l’été 2010, après sa controversée « Decision », le « King » s’est également mis (volontairement) dans une position plutôt inconfortable, dans le sens où il lui fallait impérativement et rapidement l’emporter avec son « Big Three », sous peine d’être vivement critiqué, pour ne pas dire traité en paria.

Ce qui a très vite mis l’ensemble des coéquipiers de LeBron James dans la même situation. En effet, ceux-ci n’avaient tout simplement pas d’autre choix que de se montrer à la hauteur de la tâche, pour éviter d’être échangés contre des joueurs plus productifs à court terme. Membre de l’effectif du Heat à cette époque, Udonis Haslem reconnaît d’ailleurs que tout le monde n’est pas prêt à s’adapter à des exigences aussi élevées.

« Si vous acceptez le fait que LeBron [James] rejoigne votre équipe, cela peut fonctionner et être couronné de succès pour vous », explique le joueur de 40 ans, dans le « Posecast » de son ancien coéquipier James Posey. « Le problème, c’est que tout le monde n’en est pas capable. Lorsque LeBron débarque dans votre équipe, il y a automatiquement des attentes en termes de succès. Vous ne pouvez pas patienter ou vous lancer dans un processus sur 4-5 ans. Ce n’est pas possible. »

Gagner à tout prix, et sans plus tarder

Une déclaration qui fait notamment écho à la situation qu’a connu LeBron James, à sa signature aux Lakers.

À ce moment-là, les « Purple & Gold » comptaient effectivement dans leurs rangs plusieurs jeunes joueurs prometteurs, encore trop bruts. À l’image, par exemple, de Brandon Ingram, Lonzo Ball, Josh Hart, Ivica Zubac, Moritz Wagner, Sviatoslav Mykhailiuk ou encore Isaac Bonga, tous transférés dans l’année après l’arrivée du « King » à Los Angeles. Et un an plus tard, celui-ci décrochait finalement sa quatrième bague de champion…

De son côté, Udonis Haslem n’a pas eu besoin d’attendre aussi longtemps pour re-goûter aux joies des Finals avec le Heat, la franchise floridienne y participant dès 2011 (défaite 4-2 face aux Mavericks). Pourtant, Miami avançait encore avec quelques incertitudes, à l’entame de cet exercice 2010/11…

« Lorsque le « Big Three » s’est constitué, j’avais déjà côtoyé Dwyane Wade toute ma carrière », se souvient l’intérieur. « Nous savions tous de quoi était capable LeBron. Mais je voulais voir ce qu’il en était de Chris Bosh. Je savais qu’il tournait à 20 points par match à Toronto, mais j’attendais de voir. Et il a gagné mon respect. »

Et James Posey, hôte de cette émission, passé par le Heat entre 2005 et 2007, de renchérir pour compléter, toujours à propos de Chris Bosh : « C’était dingue car, même si l’opinion publique pensait qu’il disposait d’un rôle minime, nous avons toujours su qu’il était probablement la pièce la plus importante [de l’effectif] ».

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