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Dix-sept ans après, l’agent d’Anthony Carter lui a totalement remboursé son erreur à 3 millions de dollars

Meneur remplaçant du Heat et des Nuggets dans les années 2000, Anthony Carter avait perdu près de 3 millions de dollars pour une erreur coûteuse de son agent, Bill Duffy. Ce dernier vient d’effectuer le dernier versement pour le rembourser intégralement, de sa poche.

Les contrats NBA donnent souvent le tournis avec leurs sommes folles, mais ils peuvent parfois être traitres. Et ces contrats peuvent aussi receler de conditions et autres options écrites en plus ou moins petit en bas du document.

Pour le « journeyman » des années 2000, Anthony Carter, c’est une histoire toute bête d’option non exercée du côté de Miami qui lui a fait perdre 3 millions de dollars. Quand on sait qu’il en a accumulé 17 tout au long de sa carrière, 3 millions représente une part conséquente du total amassé en NBA.

Une erreur d’inattention qui coûte très cher

Signé chez le Heat pour un contrat de 3 ans à 12 millions de dollars à l’été 2001, Anthony Carter pensait activer son option pour la dernière année à 4,1 millions de dollars. Surtout après une saison bien moyenne à 4 points à 36% de réussite aux tirs, pour 49 apparitions seulement. Sauf que son agent a oublié de notifier la franchise…

Le 30 juin 2003 passé, il est donc listé comme « free agent » par le Heat, bien content de pouvoir disposer de 11 millions de dollars, au lieu de 7, pour son intersaison. La franchise de Miami jettera son dévolu sur Lamar Odom, qui se transformera l’été suivant en Shaquille O’Neal et le premier titre du club floridien en 2006.

« Je sais que je n’étais pas en colère », se souvient Llew Haden, le conseiller financier et ami proche de Carter. « J’étais d’abord stupéfait. Comment un truc comme ça peut arriver ? Et puis, ensuite, je me suis demandé ce qu’on devait faire pour la suite. »

En attendant, Anthony Carter a dû lui accepter un contrat minimum chez les Spurs (750 000 dollars la saison).

« Je n’étais même pas en colère, pour tout vous dire », explique Anthony Carter dans le New York Times. « Je n’y avais même pas pensé avant que certains avocats et autres nous appellent. Je n’en ai tiré aucune conclusion. Je n’ai même pas demandé ce qui s’était passé. Parce que je sais quel type de personne il est. Ça peut arriver. »

Le dernier versement cette année

Agent respecté dans le milieu, alors représentant de Yao Ming et Drew Gooden, Bill Duffy s’est alors engagé solennellement à lui rembourser la différence, environ 3 millions de dollars, de sa poche. Ce remboursement a été étalé sur plusieurs années, jusqu’à aujourd’hui, en décembre 2020, date du dernier versement.

« Il était là pour moi depuis le premier jour. Je savais que j’allais rester avec lui peu importe ce qui se passe, et jusqu’à aujourd’hui, on est des amis proches. »

Désormais quitte, les deux hommes collaborent encore aujourd’hui en pleine confiance, avec Bill Duffy qui est toujours sur le circuit NBA, et plus heureux en affaires que jamais en représentant Luka Doncic, Rajon Rondo et Goran Dragic alors qu’Anthony Carter est lui devenu assistant coach chez le Heat (pour le développement des jeunes joueurs) après avoir dirigé leur équipe de G-League.

Surtout connu pour son tir décisif face à New York lors du Game 3 des playoffs 2000, en prolongation, au Garden, Anthony Carter restera donc dans les annales de la NBA pour un autre fait d’arme. Financier celui-là…

« J’ai mon nom dans les livres d’histoire pour deux choses différentes. Je ne le changerais pour rien au monde. »

Son tir décisif face aux Knicks 

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