« Je ne suis pas habitué, c’est clair. Ça va vite. » Le constat de Patrick Williams, qu’il exprime avec le sourire, est celui partagé par la majorité des rookies quand il débarque en NBA. Le passage entre l’université et la meilleure ligue du monde est toujours un palier à franchir, même en présaison.
Pour autant, l’ailier des Bulls a réussi ses débuts. En sortie de banc, l’ancien de Florida State a compilé 12 points à 5/9 au shoot et 3 rebonds contre les Rockets.
« Le coach m’a simplement dit de jouer mon jeu », raconte-t-il à NBC Sports. « Bien évident, j’allais être nerveux. Mais il ne fallait pas vouloir faire des choses que je ne sais pas faire ou qui ne me ressemblent pas. J’ai confiance en mes qualités, ça aide à se calmer les nerfs. Ce fut une bonne expérience. »
« Pour un joueur qui n’a pas eu de Summer League ni un gros training camp dans les jambes, il a été bon »
Il a inscrit 6 de ses 12 points en troisième quart-temps et s’est illustré avec son tir à mi-distance et un petit shoot à une main près du cercle. Forcément, quand les tirs tombent dedans, tout change.
« Les choses deviennent plus faciles, pour moi comme pour mes coéquipiers », poursuit le rookie. « La défense me voit alors comme une menace et ça ouvre des couloirs de pénétrations pour les autres. Tous les joueurs sur le banc, les vétérans me disent d’être agressif, de prendre mes positions et de tenter les tirs ouverts. »
Discret et efficace, le quatrième choix de la dernière Draft a rendu la copie attendue par Billy Donovan pour un premier match après une transition raccourcie.
« Il a vraiment bon feeling du jeu », analyse le coach. « Il ne force que rarement ses shoots, c’est un bon passeur et on a essayé le mettre en position de pick-and-roll. Il est vraiment bon en tête de raquette, quand il peut tirer à une main. Pour un joueur qui n’a pas eu de Summer League ni un gros training camp dans les jambes, il a été bon. »
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