Avec l’arrivée d’Olivier Sarr, Kentucky va gagner en compétitivité, tel est en substance le discours des Wildcats depuis l’officialisation de la qualification de l’intérieur français pour la saison prochaine, survenue mercredi soir.
Tout le monde se réjouit de voir débarquer un grand gabarit, aguerri aux joutes du championnat universitaire, en plus d’être le seul joueur culminant à plus de 7 pieds (2m13m) de l’effectif de John Calipari, même les intérieurs qui vont clairement perdre du temps de jeu, comme les freshmen Isaiah Jackson ou Lance Ware, plus grand joueur du groupe jusque-là du haut de ses 2m07.
Ce dernier voit même la venue d’Olivier Sarr comme bénéfique pour l’aider à progresser. « C’est énorme », se réjouit-il. « D’abord, pour ses attributs physiques. Le fait de devoir défendre sur quelqu’un d’aussi grand et d’aussi fort que lui tous les jours à l’entraînement nous aide beaucoup, car cela nous permet de nous y habituer. Vous savez, on n’est plus au lycée. Je suis presque sûr qu’aucun des étudiants de première année n’a joué contre quelqu’un comme ça au lycée. Sa taille et son poids aident donc tout un tas de gens. Et, honnêtement, juste la façon dont il peut remarquer les petites choses. … Et juste de nous demander comment ça va, en général. C’est énorme. »
« Ils ont une équipe taillée pour le titre, je vous le dis. Ils ont tous les ingrédients »
Lance Ware n’est pas le seul à trouver Olivier Sarr « super talentueux ». Arrivé cet été après avoir occupé le poste d’assistant aux Hoosiers d’Indiana depuis trois ans, Bruise Flint, nouvel assistant de John Calipari, a également listé les atouts de la présence d’Olivier Sarr pour Kentucky.
« Une chose que je sais de Cal, c’est qu’il adore la présence au poste. Ce n’est pas un gars qui aime shooter tout le temps à 3-points » glisse-t-il. « Je pense qu’Olivier vous donne une présence au poste. Il vous donne une chance de scorer autour du panier. Il est très doué. Il ne se contente pas de faire des aller-retours d’un panier à l’autre, il peut poser le ballon au sol, shooter à 3-points… Donc, sur le plan offensif, je pense qu’il peut vous donner une certaine polyvalence, que ce soit autour du panier ou de plus loin. Je pense qu’il va être un grand joueur. »
Pour l’un des mentors de Lance Ware, l’intérieur Pervis Ellison, champion NCAA en 1986 avec Louiville en étant élu meilleur joueur du Final Four, Kentucky a désormais les armes pour aller au bout. « Ils ont une équipe taillée pour le titre, je vous le dis. Ils ont tous les ingrédients », lance-t-il carrément.