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De la surconfiance aux doutes, Jeremy Lin revient sur son étonnante carrière NBA

Le meneur de jeu a connu les très hauts très vite avec les Knicks, puis les bas, avec les échecs, les blessures et un départ contraint pour la Chine l’été dernier.

Sorti de nulle part alors qu’il n’avait pas été drafté en 2010 et qu’il naviguait entre l’équipe première et l’équipe de D-League des Warriors puis des Knicks, Jeremy Lin est entré dans la lumière en NBA de manière fracassante.

Alors qu’il avait à peine plus d’une cinquantaine de minutes dans les jambes après plus d’un mois de compétition, l’année du lockout en 2011-2012, Jeremy Lin a soudainement pris feu, début février, en claquant 25 points (dont 12 dans le dernier quart-temps), 5 rebonds, 7 passes décisives en 36 minutes, soit trois records en carrière d’un coup dans le derby remporté 99-82 face aux Nets. Les Knicks, qui restaient sur une série de 11 revers en 13 matchs, vont alors connaître un mois de folie, portés par leur nouveau joueur fétiche.

La « Linsanity », une décharge d’adrénaline impossible à retrouver

Après cette première « nuit magique », le meneur a remis le couvert deux jours plus tard en lâchant 28 points et 8 passes décisives pour un nouveau succès face à Utah.

New York a enchaîné les victoires et Jeremy Lin les exploits, comme sa pointe à 38 points face aux Lakers ou son 3-points victorieux sur le parquet des Raptors. Durant cette série de 10 victoires en 13 matchs, au cours duquel il a hérité du surnom de « Linsanity », le meneur a ainsi tourné à 22.3 points, 4.1 rebonds, et 9 passes décisives…

« Quand j’étais jeune, on disait que j’étais effronté, arrogant et audacieux. Je me rappelle que je devais avoir 10 ou 11 ans quand j’ai dit à ma mère que je jouerais en NBA un jour. J’ai toujours eu ce côté téméraire en moi, et au début de ma carrière en NBA, je suis arrivé sur la scène en 2012 avec les Knicks pour réussir un parcours incroyable. J’ai pu écrire une page d’histoire, » s’est-il remémoré. « À cette époque, j’étais littéralement la personne la plus populaire de la planète. J’avais tout pour moi. J’ai eu tellement de succès. Je jouais comme un fou et c’était tellement au-delà de tout ce dont j’aurais pu rêver ».

L’ascension fulgurante, puis les échecs à répétition

Devenu le chouchou du Madison Square Garden en l’espace de trois semaines, Jeremy Lin a connu une ascension fulgurante très tôt dans sa carrière. Mais même s’il a été plutôt performant par la suite, il n’a jamais retrouvé ce shoot d’adrénaline si fort, même après avoir remporté le titre avec les Raptors en 2019, auquel il n’a d’ailleurs que très peu participé. De son point de vue, la suite a surtout été ponctuée de beaucoup d’échecs.

« Les années suivantes, j’ai commencé à connaître beaucoup de déceptions, beaucoup d’échecs et j’en suis arrivé au point où j’avais honte de sortir, je ne voulais même pas quitter ma maison, je ne voulais pas aller sur mes réseaux sociaux, ni sur ESPN, » a-t-il concédé. « J’avais tellement honte parce que je commençais à perdre tout ce pour quoi j’ai travaillé si dur, ma position de titulaire, beaucoup de soutien et une grande partie de ma popularité. Pendant ces quelques années, je me souviens m’être dit : « Tu sais quoi, je vais continuer à travailler, je vais continuer à m’améliorer ». Chaque fois que je tombais, je me relevais. Je suis passé par tellement de choses différentes et puis j’ai été échangé. J’ai vécu d’autres expériences, mais je me disais toujours : « Attends. Je travaille tellement dur que dès que j’en aurais l’occasion, je vais le montrer à tout le monde ». Cette opportunité s’est présentée quatre ans plus tard, à l’été 2016, lorsque j’ai signé un contrat avec les Brooklyn Nets en tant que meneur titulaire pour un entraîneur qui m’aimait et un système offensif qui me convenait parfaitement ».

La NBA toujours en tête

Les blessures, entre ses absences pour douleurs aux ischio-jambiers la première saison, puis sa rupture du tendon rotulien dès le premier match de la saison 2017-2018, ont malheureusement entaché son passage à Brooklyn.

C’est aussi ce moment qui a marqué le tournant de sa carrière en NBA, qu’il a quittée deux ans plus tard après n’avoir reçu aucune offre durant la « free agency » de l’été 2019.

« La free agency est arrivée l’été dernier, et je n’ai reçu aucune proposition de contrat venant de NBA. Je me souviens m’être dit que c’était la première fois en neuf ans que je n’avais reçu aucune offre de contrat de la part d’une équipe de la NBA, » a-t-il ajouté, avant de revenir sur l’épisode où il avait fondu en larmes, fin juillet, alors qu’il voyait la NBA s’éloigner pour de bon. « J’étais désespéré, je pleurais en parlant de la douleur de perdre mes rêves de NBA. J’avais l’impression que cette ascension, ce voyage avait été tellement difficile, et qu’à chaque fois que j’avais réussi à calmer la tempête, le bateau se mettait à nouveau à tanguer ».

Après une saison en Chine, chez les Beijing Ducks, Jeremy Lin, qui a fêté ses 32 ans en août dernier, espère toujours retrouver un spot en NBA à la rentrée.

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