Ça fait plusieurs jours que l’on n’entend plus parler d’une deuxième bulle pour le « Delete 8 », les huit équipes qui n’ont pas eu droit d’aller à Orlando (Golden State, Cleveland, Minnesota, Atlanta, Detroit, New York, Chicago et Charlotte). Et elles non plus apparemment : « Il ne se passe rien » a expliqué un general manager concerné à The Athletic. « C’est une honte, c’est un préjudice pour ces huit équipes laissées derrière. »
Selon nos confrères, qui ne se sont pas contentés d’appeler un GM, le sentiment dominant est qu’il n’y aura pas de deuxième bulle, ni même de mini-camp d’entraînement possible.
Cette tendance est logique dans la mesure où les États-Unis sont toujours très touchés par le Covid-19. La tenue de la première bulle en gênait d’ailleurs beaucoup sur le plan sanitaire et mental, alors que dire d’une réunion à huit équipes sans enjeux ?
L’objectif le plus raisonnable pour ces franchises, s’estimant lésées, est sûrement d’organiser des mini-bulles pour pouvoir enchaîner des entraînements collectifs sans risques et garder un minimum de compétitivité. En attendant, il faut se contenter de sessions individuelles.