Pour ceux qui se posaient la question, la cheville de De’Aaron Fox va bien, et même très bien : le meneur de jeu des Kings enchaîne deux superbes pénétrations d’entrée pour rassurer tout le monde, puis un 3-points, et encore un autre panier près du cercle, pas découragé par le gros scotch infligé par Jakob Poeltl.
Une bonne nouvelle pour Sacramento, gâchée par un énorme passage à vide sur un coup d’accélérateur des extérieurs texans : San Antonio passe un 19-0 en quatre minutes !
Heureusement pour les fans de Sactown – et le suspense – le sursaut d’orgueil ne tarde pas : les Californiens ne sont pas arrivés jusque-là pour rien, et ils mènent d’un petit point à la pause (65-64). Et s’ils sont là, c’est grâce à cette attaque capable de prendre feu et de faire des grosses différences à coups de banderilles. Capable d’effacer un déficit de 16 points en quelques minutes.
DeRozan sort son costume de « franchise player »
Lonnie Walker IV stoppe l’hémorragie mais les Kings sont lancés et De’Aaron Fox multiplie de nouveau les paniers près du cercle. DeMar DeRozan prend ses responsabilités, sort son costume de « franchise player » pour donner l’avantage aux siens à l’entame du dernier quart (96-92). Une avance doublée puis effacée par les Kings, histoire de nous offrir une nouvelle fin de match serrée. Mais DeMar DeRozan continue d’enchaîner les paniers, y compris à 3-points, sans s’arrêter.
L’ancien Raptor reçoit l’aide de Walker puis de Derrick White avec un passage en force provoqué (qui lui coûte une dent), avant de reprendre son festival pour donner 6 points d’avance aux Spurs à deux minutes de la fin.
Bogdan Bogdanovic marque de loin, Rudy Gay lui répond. De’Aaron Fox marque encore, mais il rate aussi, sans doute épuisé par ses 39 points (record en carrière), et DeMar DeRozan se charge lui-même de valider la victoire des siens. San Antonio peut encore croire aux playoffs avec quatre victoires de moins que les Grizzlies.