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Face aux bavures, Doc Rivers milite pour la dissolution des syndicats policiers

Lui-même fils d’un policier, le coach des Clippers pointe du doigt l’un des principaux problèmes au sein de la police américaine, la toute-puissance des syndicats de police.

Doc Rivers a lui aussi été particulièrement touché par le meurtre de George Floyd par un policier du Minnesota.

Le coach n’a pourtant pas grandi dans la haine de la police, bien au contraire puisque son père, Grady Rivers, était officier de police dans la ville de Maywood (Illinois), où il incarnait un lien fort au sein de la communauté locale.

« Si on se baladait dans la rue, c’était des : ‘Hey Sergent Rivers, hey monsieur Rivers’, » s’est remémoré le coach des Clippers. « Mon père était coach de l’équipe de foot, de basket et de baseball de la ville. Il y avait toujours du monde à la maison, tous les jours. C’était plus qu’un policier. C’était un leader de la communauté ».

Libérer la parole

Bien qu’ayant grandi en admirant son père, Doc Rivers a toujours porté un regarde lucide sur sur les tensions existantes entre la police et les minorités de son pays. Grady Rivers également, et c’est peut-être le fruit de leurs conversations au fil des années qui ont amené le technicien à identifier ce qui est selon lui l’un des principaux problèmes qui minent la profession : l’énorme poids des syndicats de police, qui empêchent tout changement.

« Nous devons dissoudre les syndicats, » a-t-il clamé. « Oubliez l’arrêt des financements de la police, nous devons arrêter de financer les syndicats. Parce qu’ils sont si puissants que les bons flics ont peur. Ils ont trop peur de parler. Nous sommes censés tenir les autres responsables n’est-ce pas ? S’il y a 10 bons policiers et un mauvais, et que les 10 bons savent qu’il est mauvais et qu’ils ne le dénoncent pas, alors il y en a 11 mauvais. C’est comme ça que je fais mes calculs. Et si le mauvais flic est un lieutenant et que vous êtes un flic de deuxième année ? Vous allez le dénoncer ? Il faudrait, mais tu ne le feras pas. Tant que ça n’arrivera pas, rien ne changera ».

Décédé en 2007, Grady Rivers n’a pas assisté au mouvement de révolte qui a traversé le pays suite au meurtre de George Floyd. Mais son fils assure savoir comment son paternel aurait réagi, d’abord « furieux », puis « fier » de voir le mouvement de protestation qui a suivi.

« Il serait très fier de ce qui se passe, » a ainsi conclu Doc Rivers. « Mon père aurait été dehors en train de marcher. Et je sais que les flics qui sont comme lui veulent le faire ».

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