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Chris Mullin, l’autre fil rouge de la carrière de Michael Jordan

De 1981 à 1998, Chris Mullin et Michael Jordan ont été coéquipiers ou adversaires, que ce soit au lycée, à l’université, en NBA et bien sûr sous le maillot des Etats-Unis.

On l’aperçoit rapidement dans « The Last Dance », et aucun épisode n’est centré sur lui, mais Chris Mullin a été aux premières loges de la carrière de Michael Jordan. En 1984, il est son coéquipier aux Jeux olympiques de Los Angeles. En 1992, il est encore à ses côtés avec la « Dream Team ». Quelques années plus tard, alors que Michael Jordan est revenu sur les parquets, il quitte ses Warriors de toujours pour épauler Reggie Miller. À bientôt 35 ans, il est titulaire à l’aile en mai 1998 quand Chicago remporte un Game 7 pour rejoindre le Jazz en finale.

Quatorze ans entre ses deux événements, mais les deux Hall Of Famers s’étaient déjà croisés au lycée ! Il faut dire qu’ils sont nés la même année, en 1963. « En 1981, on avait joué le McDonald’s All-American Game ensemble. Il y avait Patrick (Ewing), Michael, moi et Bill Wennington. Il y avait beaucoup de grands joueurs. C’était la première fois que je voyais Michael jouer, et il était incroyable. Il aurait dû être MVP. Il ne l’avait pas été je crois, mais je pense qu’il avait marqué 30 points. (ndlr : très bonne mémoire de Mullin car Michael Jordan avait inscrit 30 points mais Adrian Branch et Aubrey Sherrod avaient été élus co-MVP). C’était lors de notre dernière année au lycée. J’ai joué ensuite contre lui dans un match appelé National Sports Festival, organisé par la fédération américaine. Puis j’ai joué deux fois contre lui à l’université, et ensuite avec lui en 1984 et 1992 aux Jeux olympiques. (…) On peut dire que je l’ai plus ou moins vu du début de sa carrière jusqu’à ce qu’il s’épanouisse comme une immense star. »

« Mon expérience avec Michael, c’est 24 victoires – 0 défaite »

Dans « The Last Dance », les réalisateurs posent souvent des questions sur le Jordan coéquipier. Quels souvenirs en a Mullin ? « C’était totalement différent car on jouait dans des équipes All-Stars, aux Jeux olympiques… Le temps passé ensemble était plus limité » rappelle-t-il au San Francisco Chronicle. « Moins de matchs, moins d’entraînements. Pendant le temps passé avec Michael, en 1984 et avec la Dream Team, vraiment rien ne m’avait déçu car on ne perdait pas un match. On avait joué huit matches amicaux en NBA et je crois qu’on avait tout gagné, puis huit matches aux Jeux olympiques. En 1984 et en 1992, on avait gagné tous les matches. Donc, mon expérience avec Michael, c’est 24 victoires – 0 défaite. Mais tout le monde connait sa conduite, le feu qu’il a en lui et sa passion pour le basket. Je n’ai donc eu que de bonnes expériences avec Michael. (…) Je l’ai vu en 1981, et je l’ai vu en 1998 quand je jouais avec les Pacers. Il était régulier, et c’est pour ça qu’il est considéré comme le plus grand joueur de tous les temps. »

Les Pacers de Larry Bird avaient failli faire tomber les Bulls de leur piédestal. Reggie Miller et ses coéquipiers menaient dans le quatrième quart-temps du Game 7, et Chris Mullin s’en souvient évidemment très bien.

« On avait réalisé une très grande saison. Lors de mes trois années passées à Indiana, on a joué deux finales de conférence et une finale NBA. Cette équipe avait eu beaucoup de succès pendant quatre ou cinq ans avant d’en arriver là. J’avais un petit rôle dans une équipe qui avait déjà du succès et qui essayait de franchir le dernier obstacle. Larry Bird est arrivé comme nouvel entraîneur, et on a eu beaucoup de succès. Cette première année, on se prend Michael, et on les pousse à un Game 7. Un Game 7 typique de la conférence Est, une bagarre physique en défense. Ils avaient l’avantage du terrain, et c’était un facteur important. Mais c’était super à Indiana. J’avais retrouvé Mark Jackson, mon coéquipier à l’université. Il y avait Reggie Miller, et il était phénoménal les trois années où j’étais là. Antonio Davis, Rik Smits… C’était vraiment, mais vraiment un super groupe qui a eu beaucoup de succès. En 1998, on les a repoussés au maximum qu’on pouvait, et on a échoué de très peu.« 

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