Stoppé dans son élan (5 victoires pour 6 défaites) par la suspension de la saison, le nouvel entraîneur des Cavaliers, J.B. Bickerstaff, reste plein d’espoirs pour l’avenir de la franchise.
Que la saison reprenne ou non, ça ne change pas grand-chose pour cette équipe encore en pleine reconstruction, qui pense à long terme et veut pour le moment « simplement » poser de nouvelles fondations à son projet. « Je pense qu’il y a deux volets : sur et en dehors du terrain » décrit-il sur le site du club.
« En dehors, notre vision est assez simple : on souhaite être une destination où les gens veulent rester et où les gens veulent venir » assure-t-il, s’adressant déjà aux futurs free agents. « Dans cette ligue, tout fonctionne avec le bouche-à-oreille. Les joueurs se parlent entre eux, les agents parlent à tous leurs clients. Et on veut créer un environnement où les gens ont le sentiment d’être la meilleure version d’eux-mêmes. »
« On ne veut pas mettre les personnes dans des cases » poursuit-il. « Chacune a sa personnalité, est unique. Et on veut qu’elles se sentent libres de l’exprimer. Donc on essaie de créer cet environnement où tout le monde est bien dans sa peau et peut être qui il est sans aucune forme de jugement. » Peut-être au niveau du jeu quand même ?
« De A à Z, c’est une franchise de champions »
Justement le jeu, l’autre volet. « Sur le terrain, il y a deux choses que je répète tout le temps aux garçons : peut-on être l’équipe qui en veut le plus, et celle qui est la plus altruiste ? Ces deux choses jouent sur la défense, sur ce que tu fais en attaque, et tout ce qui suit. Tu veux avoir un groupe de gars avec cette hargne, qui montrent leur dureté et qui s’assurent leurs arrières. Je pense que ça commence avec ça. Quand tu as ces deux choses, tu t’offres une possibilité de gagner et d’être une vraie bonne équipe de basket pour longtemps.»
Se sachant lu, l’entraîneur n’oublie pas d’ajouter un point à son argumentaire : « dans son ensemble, ça se voit que cette franchise vise le titre et comprend ce qu’il faut faire pour y arriver. De A à Z, c’est une franchise de champions. » Grâce surtout à LeBron James et cette incroyable aventure en 2016, qui peut au moins rassurer les superstitieux sur la supposée malédiction de la ville.
« Maintenant, notre responsabilité côté basket, c’est de trouver le talent, de le développer et de le mettre en position de gagner pour atteindre le niveau qu’on vise. » Un programme aussi simple à établir que dur à appliquer.