Le Jazz confirme son réveil face aux Knicks

Les Jazz sont venus dans la Grosse Pomme pour se rassurer, et Bojan Bogdanovic commence déjà à punir de loin. L’ailier croate réalise la meilleure saison de sa carrière, et seul Julius Randle parvient à lui répondre au sein d’une formation de Knicks, qui a du mal à trouver des tirs ouverts. Bogdanovic se régale de loin (9 points déjà), et Mike Miller demande un premier temps mort (15-9).

Très bon face à Houston, R.J. Barrett prend une leçon de basket de la part du shooteur du Jazz qui lui fait la totale depuis le début de la rencontre. Donovan Mitchell prend le relais, et le Jazz élève encore le rythme de jeu pour mettre les Knicks dans les cordes. Les intérieurs locaux ne voient pas le cercle adverse, et les hommes de coach Miller accumulent les fautes inutiles. Frank Ntilikina entre enfin sur le parquet, mais son équipe est menée après le premier quart-temps (35-26).

Bobby Portis allume de loin et tient la baraque de New York à lui tout seul depuis quelques minutes, et Jordan Clarkson lui répond à son tour. Ntilikina apporte une belle énergie pour les Knicks qui se requinquent, profitant du coup de moins bien de la seconde unité de Salt Lake City. Bobby Portis en est déjà à 19 points, et voici les New-Yorkais qui réduisent l’écart (42-35).

Quin Snyder relance son cinq majeur, et Bojan Bogdanovic reprend là où il s’en était arrêté à sa sortie du terrain. Le natif de Mostar accompagne bien Mitchell qui se promène un peu trop au goût de Mike Miller, qui enchaîne les changements pour essayer de calmer les deux extérieurs du Jazz. Sous le cercle, Rudy Gobert cueille les rebonds à la pelle, et ramasse quelques miettes en attaque, profitant des sautes de concentration de Randle. À la pause, Utah mène la danse logiquement (64-54).

Mitchell-Bogdanovic, duo de feu

Les Knicks attaquent la seconde période pied au plancher. Elfrid Payton est à la baguette, et va également chercher le cercle pour semer le trouble dans la raquette adverse. Coach Snyder est contraint de demander un temps mort. Bogdanovic tente de faire réagir les siens, mais Barrett prend le dessus sur Mike Conley Jr, et Randle aide son équipe à revenir à une possession (72-69). Mais les Bockers laissent des boulevards énormes en défense, et « Spida » Mitchell trouve le panier bien trop facilement, avec Bogdanovic qui noircit un peu plus la feuille. Gobert et Randle se chicotent dans la raquette, et le buffle de Kentucky montre sa belle palette de mouvements poste bas, et chambre le pivot tricolore. Le Jazz est serein avec un écart qui enfle progressivement (93-78).

La seconde unité de Utah prend le relais, mais Joe Ingles discute trop avec le corps arbitral, qui lui siffle un peu trop de fautes. Le polyvalent australien retrouve le banc, et Quin Snyder remet son sniper croate sur le parquet. Le rythme se ralentit, et les Knicks sont dans le dur avec un écart qui atteint les 20 points (104-84).

La victoire est quasiment en poche, et les seconds couteaux peuvent se dégourdir les jambes dans cette semaine à quatre matches au Madison Square Garden. L’ancien de la maison Emmanuel Mudiay peut aussi discuter avec certains de ses anciens coéquipiers, et son équipe repart de Manhattan avec un 3e succès de suite dans la besace (112-104).

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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.