97 partout après 47 minutes 38 secondes de jeu. Ni Kings ni Lakers ne parviennent à se départager au score. Sur ce qu’on pense être la dernière possession des Lakers, les arbitres sifflent un contact sur LeBron James au détriment de Harrison Barnes, qui engendre les deux lancers-francs de la gagne. Car les arbitres ne sifflent en revanche rien sur le même Harrison Barnes, parti au contact d’Anthony Davis.
« Demandez à Rodney ce qu’il en pense… »
Cette séquence finale passe mal chez les Kings, en particulier chez Buddy Hield : « Un coup de sifflet peut décider tout un match et cela aurait pu tourner dans l’autre sens. C’est comme ça parfois, quand l’équipe qui joue à domicile est favorisée tout le temps, en particulier à Los Angeles… Le match s’est joué sur une action. Parfois dans ces situations, vous devez laisser le jeu se dérouler. »
Soit visiblement une référence à la faute sifflée à l’encontre d’Harrison Barnes sur l’avant-dernière possession. Sur la dernière action, « je ne crois pas que c’était une faute de l’autre côté, donc demandez à Rodney ce qu’il en pense », poursuit l’arrière des Kings en citant Rodney Mott, l’un des arbitres de la rencontre.
De son côté, Anthony Davis assure avoir essayé de rester le plus vertical possible sur son action décisive : « S’il rentrait le tir, il le rentrait. Mais le plus important était de ne pas essayer de faire faute. » Faute qui aurait conduit à deux nouveaux lancers-francs susceptibles d’envoyer le match en prolongation.
« Les arbitres ne nous sifflent pas de faute »
Outre cette séquence, on peut aussi constater une différence flagrante sur le nombre de lancers-francs provoqués dans cette partie : 22 pour les Lakers contre seulement 9 aux Kings. Deux équipes qui, notons-le, sont dans le bas de tableau de la ligue au niveau du nombre de lancers obtenus par rencontre, avec une vingtaine en moyenne.
« Les arbitres ne nous sifflent pas de faute, que voulez-vous qu’on fasse ? », tranche encore Buddy Hield, selon qui son équipe aurait dû l’emporter mais que cette victoire leur « a été volée ». « Parfois tu obtiens les coups de sifflet, parfois non. J’imagine qu’il y a peut-être un avantage du terrain », tempère Bogdan Bogdanovic.
Luke Walton relativise lui cette dernière action : « Harrison a perdu son équilibre. Il avait Buddy d’ouvert dans le corner (à l’opposé), ce qu’on cherchait, mais Harrison avait l’option de jouer le cercle. Il a trébuché et a essayé d’aller au bout, ce qui nous va. Malheureusement, Davis a sorti une grande action défensive ».
Fin de l’histoire, sauf sans doute pour Buddy Hield, qui devrait se faire sanctionner pour ses propos.