Entre soucis administratifs et blessure à la cheville, Goga Bitadze se sera fait attendre avant de montrer ses talents à Indiana. Face aux Wolves, il a profité de 24 minutes en sortie de banc pour compiler 14 points à 6/9 au shoot, 2/3 à 3-pts, 4 rebonds et 2 passes. Une première très intéressante donc.
« Je dois encore m’habituer à tout ça », a réagi l’intérieur. « Je dois apporter plus énergie encore, plus de positivité. J’ai essayé de jouer mon jeu. » Les bémols sont rapides à identifier : 6 ballons perdus et 4 fautes, ce qui est logique quand on manque de rythme, qu’on découvre le très haut niveau et qu’on apprend à connaître ses coéquipiers.
Surtout, en seconde mi-temps, après avoir évolué face aux remplaçants de Minnesota, il est tombé sur Karl-Anthony Towns. L’intérieur des Wolves (33 points à 13/20 au shoot, 10 rebonds) s’est régalé avec plusieurs paniers primés et même un poster sur la tête de Goga Bitadze.
« Je pense qu’il a été surpris des joueurs qu’il affrontait », analyse Nate McMillan. « Puis, soudainement, il fait face à Towns. Je voulais qu’il cherche des solutions, qu’il se repère. »
Sans doute un peu naïf en défense, en laissant trop d’espace à KAT, Goga Bitadze s’est rattrapé par sa capacité à écarter le jeu en attaque. Il a inscrit deux de ses trois tentatives à 3-pts.
« Il a eu de l’impact dans plusieurs domaines », estime T.J. McConnell. « Les grands joueurs sont efficaces des deux côtés du terrain. Quand il aura davantage d’expérience, il aura moins la tête qui tourne, le jeu ralentira. Il va devenir très bon. »