Sans Paul George et Russell Westbrook désormais, ce sont 51 points par match qui disparaissent pour le Thunder d’une saison à l’autre. Et les renforts ne possèdent pas les mêmes qualités que les deux All-Stars. Pour combler ce vide, Oklahoma City, a défaut d’avoir du talent, va devoir avoir des idées.
« Ce sera le secret de notre réussite : une balle en mouvement », annonce Danilo Gallinari. « C’est dur de défendre face à ça. On ne donne rien à la défense, donc c’est compliqué pour elle de lire cette situation, de l’anticiper. »
Steven Adams évoque les « transitions » et met l’accent sur « le rythme des actions » pour évoquer la vitesse et la cadence de la future attaque de ses troupes. L’objectif étant de profiter des errances d’une défense désorganisée.
« La chose la plus compliquée, c’est d’affronter une défense installée », explique Billy Donovan. « Il doit y avoir des pénétrations. Il faut que ça bouge, qu’on aille vers le cercle pour créer des espaces, provoquer une aide défensive et faire l’extra passe qui va apporter encore plus d’opportunités. »
La principale arme du Thunder se situera à la mène. Avec Chris Paul, Dennis Schröder et Shai Gilgeous-Alexander, le coach est plus que servi, même si on imagine l’ancien des Clippers évoluer au poste d’arrière. En tout cas, les créateurs ne manquent pas. À charge pour eux d’organiser l’attaque et de faire vivre cette balle.
« Le ballon bouge plus vite que les joueurs, surtout sur pick-and-roll », ajoute Andre Roberson. « On a un maître dans ce domaine avec Chris Paul, et Steven Adams est très bon pour aller au cercle. Ça met donc la pression à la défense près du panier. Le coach l’a répété : un shoot ouvert reste le meilleur shoot possible. »
C’est bien évidemment Danilo Gallinari, belle gâchette (43% de réussite à 3-pts la saison passée), qui profitera le plus de ces tirs ouverts. Mais l’Italien risque bien d’être seul dans cet effectif qui manque de shooteurs fiables.