Gregg Popovich : « gagner est ennuyeux »

Premiers de la ligue, les Spurs ont remporté 46 de leurs 55 matches cette saison, soit sept victoires de plus que le deuxième, Boston.

Epargné par les blessures, Popovich peut même se vanter d’avoir aligné le même cinq de départ à 54 reprises. Une situation qu’il analyse, comme toujours, avec beaucoup d’humour.

« C’est comme si je n’avais plus de job, » a confié le quadruple champion au San Antonio Express-News.

Si beaucoup d’entraîneurs à la recherche d’un poste donneraient tout pour être dans la situation de Popovich, ce dernier tient à les mettre en garde.

« C’est ennuyeux comme l’enfer [de gagner]. »

Heureusement, Popovich a d’autres occupations pour lutter contre l’ennui.

« Le vin et la lecture. »

Mais le coach de Spurs ne possède pas seulement le sens de la formule, c’est aussi un excellent entraîneur et, même si son équipe tourne bien, ne comptez pas sur lui pour s’endormir sur son livre après avoir bu quelques verres de trop. Popovich est un éternel insatisfait.

« Ce n’est pas parce que vous avez le meilleur bilan que vous êtes la meilleure équipe. Pour le devenir, nous devons définitivement nous améliorer défensivement. »

La défense, Popovich en parle depuis le début de la saison et pour cause, chaque fois qu’il a mené les Spurs au titre, son équipe faisait partie des six meilleures défenses de la ligue en termes de réussite aux shoots de leurs adversaires. Ce qui n’est pas le cas cette saison (12ème avec 45.7%).

En revanche, les Spurs inscrivent en moyenne 103.6 points par match ce qui représente leur plus grand total depuis que « Pop » est arrivé à San Antonio (1996-1997).

On peut donc conclure que, pour Popovich, l’enfer ressemble à un grand terrain de basket où personne ne défend et où tout le monde passe son temps à courir et à jouer en contre attaque.

Tiens au fait, qui sera aux commandes de la sélection Ouest lors du All-Star Game ?