Le patron des Rockets n’avait pas géré le renvoi de Carmelo Anthony

Les patrons des trente franchises NBA étaient à New York pour le vote annuel du comité directeur de la NBA, et SNY est allé à la rencontre de Tilman Fertitta, le propriétaire des Rockets. L’occasion d’évoquer avec lui la situation de Carmelo Anthony, coupé après seulement dix matches la saison passée. Curieusement, l’homme d’affaires n’a pas géré son limogeage, et apparemment, il l’avait à peine croisé lors de son passage à Houston.

« Vous savez, c’était vraiment peu commun car je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de rencontrer Melo. Mais tout ce que j’ai entendu, c’est que c’était un gentleman prêt à jouer n’importe quel rôle pour l’équipe, et à faire ce que les coaches demandent. Les dirigeants avaient fait un choix, et ça m’a aussi plus ou moins surpris en tant que fan des Rockets. Je sais qu’il y a des choses que je connais, et d’autres que je ne connais pas. Si mes dirigeants estiment que nous devions nous en séparer, il est certain que je ne leur demanderai pas de ne pas le faire, même si j’estime que Melo est l’un des plus grands joueurs de l’histoire ».

À l’écouter, Tilman Fertitta laisse donc carte blanche à Daryl Morey sur le plan du recrutement et il n’a aucun regret.

« J’ai entendu la manière avec laquelle mes dirigeants avaient géré ça. Après, on entend des choses différentes à des moments différents, et les choses sont perçues différemment. C’est décevant mais c’est comme ça. Mes gars sont très analytiques, et ils savent ce qu’ils font, et ils le font chaque jour. Je ne les contredirai pas sur des choses comme ça ».

À propos de l’avenir de Carmelo Anthony, toujours sans contrat, et qu’on n’a plus vu en NBA depuis 10 mois, Tilman Fertitta reste tout de même persuadé que sa place est en NBA. « Il y a une flopée d’équipes, et je vous garantis que s’il y a 150 titulaires en NBA, Carmelo en fait partie ».