Les Etats-Unis sont arrivés sur le sol chinois mercredi, et ils se sont entraînés pour la première fois. Après la séance, beaucoup de questions sur les absents, le premier adversaire (la République tchèque) mais aussi les critiques de plus en plus nombreuses sur le groupe et son niveau.
« On n’y prête pas attention » assure Kemba Walker, l’un des co-capitaines de l’équipe. « C’est une affaire réglée de notre côté. Beaucoup d’entre nous ont grandi avec du doute entourant le début de nos carrières. Il n’y a rien de nouveau pour nous, et c’est superflu. Personne ne se préoccupe vraiment de ce que les gens pensent. »
Et pourtant, le doute est là. Il s’est installé après le revers face à l’Australie, et le forfait de Kyle Kuzma, seul ailier-fort de l’effectif et très adroit lors des premiers matches, n’a pas arrangé les choses.
« Nous sommes ceux qui ont accepté le challenge »
« On se concentre uniquement sur ceux qui sont là » poursuit le meneur. « Cette question a été posée tellement de fois depuis le début. On ne peut pas faire venir les gars, et ce n’est pas grave. On est là, et on veut vraiment être là. Nous sommes ceux qui ont accepté le challenge, et nous sommes prêts à faire du mieux possible pour notre pays. »
Même son de cloche chez le coach, Gregg Popovich. « Je ne me concentre que sur les joueurs de mon équipe, et c’est un groupe formidable » assure-t-il. « Ils se connaissent de mieux en mieux, et c’est un groupe avec une forte personnalité. Ils sont très motivés, très faciles à coacher, et il y a beaucoup de plaisir avec eux. »
Mais avant le match de dimanche, quelle est la priorité ? Travailler cette cohésion, autre point faible du groupe, ou se préparer à l’adversaire ? « On fait les deux. Ce n’est pas l’un ou l’autre » rappelle Pop. « On construit des liens tout le temps. On peut en être au 58e match de saison régulière en NBA et continuer de construire l’esprit de camaraderie. Là, il faut juste le faire plus rapidement. Mais tout dépend de la personnalité des joueurs, et la leur est forte, et ils ont conscience d’avoir un grand défi devant eux, et ils le prennent au sérieux. Je ne pourrais pas être plus heureux des progrès effectués. »