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Kevin McHale fait le parallèle entre la fin des Celtics version Bird et les blessures aux Warriors

L’ancien intérieur a connu la fin de cycle des Celtics, après des années au sommet, quand les blessures ont commencé à plomber le groupe. Il sait aussi ce qu’a vécu Kevin Durant : cette envie de jouer pour gagner le titre.

Entre 1979 et l’arrivée de Larry Bird à Boston et les Finals 1986, remportées face à Houston, les Celtics ont affiché un niveau d’excellence extraordinaire avec 62 victoires de moyenne en saison régulière mais surtout trois titres en quatre Finals et aussi deux finales de conférence en sept saisons.

Seulement, rester ainsi au sommet exige une dépense physique monstrueuse. En sept saisons, les Celtics vont disputer 681 rencontres : 574 matches de saison régulière et 107 de playoffs, soit 97 de moyenne par an.

Il dispute les playoffs avec une fracture de fatigue !

Forcément, en 1986-1987, les corps commencent à le ressentir. Pour la première fois de sa carrière, Larry Bird dispute moins de 75 matchs et surtout Kevin McHale se blesse au pied.

« C’est un peu le début de notre fin », se souvient l’ancien intérieur. « Depuis ma première année à Boston, on était candidat au titre. J’ai joué 13 saisons et j’ai remporté 3 titres. Tellement de choses arrivent et il faut être chanceux. Les blessures font partie de la malchance. On peut revenir en arrière et on constate qu’on fait partie des équipes qui auraient pu encore gagner un ou deux titres sans les blessures. Je me suis blessé, Larry et Robert Parish aussi. On s’est blessé après huit saisons de suite en playoffs. »

Certes, la saison ne fut pas, tout comme Golden State cette année, un total raté puisque les Celtics remportent 59 matchs en 1987 et s’inclinent seulement en Finals contre les Lakers. Mais pour Kevin McHale, une alerte au pied avait mis en danger ses playoffs dès la fin de saison.

« C’était différent de maintenant, on n’avait pas toutes les technologies. Ils essayaient de trouver pourquoi mon pied me faisait souffrir. Dans le dernier mois de la saison, j’ai manqué quelques matchs pour me reposer. J’avais une fracture de fatigue mais les médecins ne le savaient pas. Ils l’ont su au premier tour des playoffs contre Chicago. Comme on était devant dans la série, j’ai pris un match pour me soulager. Je devais prendre une décision : jouer ou non avec cette blessure. »

Prêt à mettre sa carrière en danger pour une bague

La situation a poussé Kevin McHale à serrer les dents. « On était déjà en playoffs. J’avais mal mais je pouvais faire avec. L’idée pour moi à cette époque, c’était d’aller gagner le titre. J’aurais eu alors quatre titres NBA et s’il fallait que je ne rejoue jamais après, ça en valait le coup. C’était mon sentiment vis-à-vis des titres. »

Le staff de Boston l’a-t-il poussé à jouer malgré sa blessure ? Après tout, bien que touché, l’intérieur rendra une copie de 20.5 points et 9 rebonds de moyenne face à Magic Johnson et sa bande en Finals.

« Je n’ai jamais eu de pression extérieure. Aucun médecin n’est venu me voir pour me dire si je pouvais ou non jouer. C’était moi qui décidais si je pouvais ou non. Après, on veut toujours faire partie de l’équipe, on pense toujours pouvoir aider ses coéquipiers. »

C’est souvent comme ça qu’on s’handicape encore davantage soi-même. Demandez à Penny Hardaway…

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