Alors que les deux camps semblaient prêts à franchir le pas, les Lakers ont réussi un nouveau tour de force en parvenant à ne pas trouver d’accord avec Tyronn Lue, entraîneur au chômage depuis le début de saison. La piste de l’ancien coach des Cavs, appuyée par LeBron James, n’ira finalement pas au bout, la faute à un front office accusé d’avoir proposé un contrat au rabais à l’ancien meneur double-champion NBA avec les « Purple and Gold » en 2000 et 2001, tout en lui imposant des assistants.
Après le départ fracassant de Magic Johnson (suivi du limogeage de Luke Walton), LeBron James doit commencer à s’impatienter face à une direction qui frise l’amateurisme et dénote soudainement par son manque de vision, à l’aube d’un nouvel été crucial dans lequel Los Angeles doit attirer une deuxième star.
Une « short list » de cinq candidats ?
Pour cette nouvelle offensive, les Lakers auraient élargi leur champ de recherche et disposeraient de cinq noms, d’après le LA Times. Initialement évoqué pour constituer un tandem avec coach Lue, Frank Vogel est toujours dans la course. Même si son passage à Orlando a été soldé par un échec (2016-2018), il a montré avec Indiana pendant cinq saisons qu’il pouvait être l’homme de la situation, les Pacers ayant été le principal poil à gratter du Heat à l’Est pendant les meilleures années des « Three Amigos » de LeBron James.
Ancien assistant de Doc Rivers, Mike Woodson figurerait également sur la « short list » du front office, un coach qui, comme Frank Vogel, n’a pas vraiment réussi à s’exporter après six belles saisons avec les Hawks (2004-2010), même s’il est resté en poste aux Knicks pendant deux ans et demi (2012-2014), une éternité pour la franchise new-yorkaise.
Lionel Hollins, hors du circuit professionnel depuis plus de trois ans maintenant (il a été licencié des Nets en janvier 2016), présente la carte de l’expérience. Enfin, Juwan Howard et Jason Kidd, déjà évoqués précédemment comme cibles potentielles, figureraient également dans les petits papiers des Lakers.
Les dirigeants de Los Angeles vont désormais devoir agir vite et bien afin d’éviter un nouveau couac qui pourrait finir par refroidir définitivement les free agents dignes de ce nom susceptibles de les rejoindre. Si ce n’est pas déjà fait…