Depuis deux matchs, les Raptors ont retrouvé un équilibre offensif et Kawhi Leonard est davantage aidé pour alimenter la marque. Et ça change tout.
La preuve dans le Game 5 où Toronto a écrasé Philadelphie alors que son ailier n’a terminé qu’avec 21 points à 7/16 au shoot – son plus mauvais match de la série. Qui l’eût cru dans une victoire de 36 points ?
« J’aimerais qu’on joue comme ça chaque soir »
« J’ai adoré notre façon de jouer, j’aimerais qu’on joue comme ça chaque soir », a déclaré l’ancien des Spurs. « Je suis certain que tout le monde le ressent comme ça. Ils veulent tous participer. Il n’y a aucun joueur qui veut rester en retrait, se reposer et se contenter de regarder Kyle Lowry, Pascal Siakam ou moi être très bons. Chacun veut être excellent. »
La différence saute aux yeux. Dans les deux défaites des Raptors, seuls trois joueurs dépassaient les 9 points : Kyle Lowry, Kawhi Leonard et Pascal Siakam. Sur les deux dernières victoires, ce sont pas moins de six joueurs qui affichent ce même total. « On a besoin de ce type de match où tout le monde joue bien », poursuit le meneur de Toronto. « On n’a pas eu de match comme ça depuis longtemps. On peut encore faire mieux, offensivement et défensivement, mais c’était une belle victoire d’équipe. »
Le rythme a été primordial dans cette cinquième manche avec 25% des possessions des Raptors jouées en transition. « Accélérer le jeu, ça ouvre des espaces, des shoots ouverts, plus de tirs en rythme », constate Danny Green, auteur de quatre paniers primés alors qu’il restait encore au moins 16 secondes sur l’horloge des 24 secondes.
« Dans la vie, il y a toujours de la pression, mais en ce moment, je m’amuse »
Un ballon qui circule, des tirs pris en rythme, une marque mieux répartie et une plus grosse présence au rebond, les Raptors ont guéri les maux affichés plus tôt dans la série. Ils ont maintenant deux balles de match pour conclure la série, dont la première est à aller chercher à Philadelphie.
Encore une fois, Kawhi Leonard aura la responsabilité de porter ses coéquipiers mais il adore ça. « Dans la vie, il y a toujours de la pression, mais en ce moment, je m’amuse », livre le MVP des Finals 2014. « J’ai connu des grosses batailles, j’ai joué les meilleures équipes, j’ai été en finale. Là, je m’éclate. C’est ce qu’il faut faire, s’amuser et profiter. Je ne veux pas ensuite regarder en arrière et me dire que mince, j’étais trop stressé ou concentré pour prendre du plaisir. J’ai appris ça du passé. Je m’amuse, je donne tout sur le parquet pour essayer de gagner. »
Des mots qui pourraient peser au moment de la free agency…