Incertain pour le second tour à cause d’une blessure à l’épaule gauche, Enes Kanter a finalement tenu son rang dans la raquette des Blazers hier soir, dès le Game 1 à Denver.
« Je ne peux pas jouer comme je veux et j’y pense, mais ce sont les playoffs, c’est « win or go home », mes coéquipiers ont confiance en moi, je n’ai pas d’autre choix que d’aller sur le terrain et faire ce que je peux pour les aider » a-t-il décrit en conférence de presse.
En difficulté en défense face à Nikola Jokic
Une gêne qui s’est vue davantage en défense qu’en attaque : même si ce n’est pas sa qualité principale et que Nikola Jokic est un des meilleurs intérieurs de la ligue, il a eu toutes les peines du monde à freiner son adversaire direct, qui a fini avec 37 points dont 15 dans le troisième quart-temps pour offrir la victoire aux siens. Mais l’ancien Knick ne veut pas se cacher derrière son pépin pour justifier ce manque d’impact sur le Joker.
« J’essayais de ne pas trop penser à mon épaule parce que ce sont les playoffs. Je dois juste défendre plus dur et plus intelligemment au prochain match. »
Et ne rien changer en attaque : deuxième meilleur marqueur de son équipe derrière Damian Lillard avec 26 points, il a transformé 11 de ses 14 tirs ! « Enes a été très efficace, il a fini les actions près du panier malgré sa blessure, je ne pouvais pas en demander plus de sa part » apprécie son entraîneur Terry Stotts. « Il a été super. »
Enes Kanter : « Un ou deux bras, ça n’a pas d’importance »
Le pivot s’est fait une petite frayeur dans le premier quart-temps après s’être accroché au cercle sur un dunk, mais son épaule a tenu et Portland a pu compter sur son apport, si précieux en l’absence de Jusuf Nurkic.
« Il a connu une belle soirée » le félicite Damian Lillard. « Depuis qu’il est là, il nous apporte une bonne production, que ce soit en sortie de banc ou comme titulaire. Quand « Nurk » s’est blessé, on avait plus de pression pour aller marquer des points, et il nous a facilité la tâche. Il est présent au rebond, on peut lui donner la balle au poste, il peut scorer de n’importe où et faire bosser les intérieurs adverses. »
Tant que la douleur le lui permet. Mais ça devrait le faire pour le Game 2 demain.
« Je vais continuer à faire avec » assure-t-il. »Avec des antidouleurs ou des injections s’il faut, mais je veux continuer à aider mes coéquipiers. Avec un ou deux bras, ça n’a pas d’importance, je veux les aider à gagner. »