Difficile de choisir entre LaMarcus Aldridge et DeMar DeRozan pour le titre de MVP de la nuit. Le premier compile 26 pts, 10 rbds et 5 pds à 10/18 au tir avec un gros premier quart-temps pour placer les Spurs sur les bons rails. Pour le second, c’est 25 pts, 7 rbds et 7 pds à 12/16 aux tirs, et c’est finalement ce qui nous a convaincus de le choisir comme MVP. Shooter à 75% aux tirs dans un match pour survivre alors qu’on prend la plupart de ses tirs en dehors de la raquette, c’est très fort.
D’autant que certains shoots étaient très compliqués, comme celui avec la faute avant la sirène de la première mi-temps. Gary Harris touche le ballon mais le cuir rentre et DeMar DeRozan récupère la faute. Il y a aussi ces fadeaways qu’il maitrise parfaitement. Sans oublier ses passes en première mi-temps pour trouver LaMarcus Aldridge et Rudy Gay dans les coins, ou Jakob Poeltl dans un trou de souris dans la peinture.
Aucun tir à 3-points !
En deuxième mi-temps, place au DeRozan scoreur avec 18 de ses 25 points après la pause. On retiendra la deuxième partie du 3e quart-temps lorsque les points étaient compliqués à aller chercher. Il passera ligne de fond, arrachera un rebond avant de jouer le un-contre-un… C’est le Monsieur Propre de la soirée. C’est aussi le DeRozan du début de carrière qui ne prend pas le moindre tir à 3-points. Il laisse ça aux spécialistes, et se concentre sur le jeu à mi-distance qui lui permet de fixer la défense.
À l’arrivée, un match complet, une adresse exemplaire, mais il prévient que pour le Game 7, les Spurs ne pourront pas « uniquement s’appuyer sur leur expérience ». Le Pepsi Center sera un chaudron samedi soir, et il faudra aller à la bagarre !
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